Après avoir mis Bayrou sur le gril, Violette Spillebout s’aère à Lille. La députée Renaissance, co-rapporteure avec l’insoumis Paul Vannier, de la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, inaugurait vendredi 16 mai sa base, en plein centre-ville, pour tenter de conquérir la mairie socialiste. Son nom, le Breathe Café. L’inspiration est facile à deviner : son groupe d’opposition municipal s’appelle «Faire respirer Lille». La petite touche d’anglais fait chic, le décor est celui d’un salon de thé cosy, pivoines en tissu, coussins jaunes sur canapés bas et gris, et voilà le prosaïque local de campagne, tradition de l’ancien monde, rhabillé pour 2026.

Pas de Vannier ce soir, avec qui elle s’entend bien, c’est Gabriel Attal qu’elle a invité. L’ancien Premier ministre, secrétaire général de Renaissance, tient son succès, on se bouscule pour le selfie à ses côtés, on est venu des villes bourgeoises voisines, Marcq-en-Baroeul ou Mouvaux. C’est blindé, un vrai sauna. Gabriel Attal assure la blague : «Quand Viole