Malgré la distance et le décalage horaire avec le Japon, Earvin Ngapeth ne ratera rien de la finale retour de MSL. Depuis Osaka, où il dispute actuellement la Ligue des champions asiatique avec le club iranien de Sirjan le temps d’une pige, il pourra suivre le duel entre Tours et Poitiers, ce samedi soir. Entre le club de ses débuts pros (2008-2011) et celui de sa ville, avec lequel il a illuminé le début du Championnat, le double champion olympique français sait que la dynamique tend plutôt vers le TVB.

Battu dans sa salle samedi dernier à l’aller (1-3), l’Alterna SPVB devra réaliser un coup monumental dans le palais des sports Robert-Grenon, annoncé sold-out depuis plusieurs jours et où les 3 200 spectateurs attendus ont pour consigne de venir tout de bleu vêtu : remporter le match puis un set en or de 15 points pour départager les deux équipes. Cette dramaturgie s’était avérée fatale en finale l’an passé pour les Tourangeaux, vainqueurs à domicile face à Saint-Nazaire (3-2) mais défaits au golden set (12-15).

La bande à Dan Lewis, reboostée par l’arrivée en fin de saison du surpuissant pointu slovène – et futur joueur de Tours – Nik Mujanovic, devra notamment envoyer du lourd au service pour empêcher l’escouade de Marcelo Fronckowiak, qui dirige sa huitième finale en quatre saisons toutes compétitions confondues, d’écrire une nouvelle page d’histoire du volley hexagonal. Avec une dixième couronne nationale, le TVB égalerait en effet le record détenu par l’AS Cannes, quand Poitiers rêve d’un troisième sacre après 1999 et 2011.