Plus c’est gros, plus ça passe ? Au niveau de l’hôtel Peron sur la Corniche Kennedy, à Marseille (7e), deux habitants se sont octroyé des places de parking, pourtant publiques et gratuites. L’un d’eux a installé des herses pour empêcher quiconque de s’y garer, avant de préciser à ses voisins qu’il était « un Corse, un vrai ».

« Toujours les trois mêmes voitures garées »

Les conducteurs ne peuvent pas le manquer, à défaut de pouvoir s’y garer. Un petit espace avec quatre places pour les voitures jouxte le fameux hôtel Peron, au niveau du 125, Corniche Kennedy.

Les emplacements sont en principe publics, gratuits et accessibles à tous, mais ça, c’était avant. Depuis la fin du mois de mars, « un homme qui a acheté un appartement au-dessus des places de stationnement a ému tous les riverains en s’octroyant trois places. Au début, je me disais que la police allait agir en quelques jours, mais ça va faire deux mois, maintenant », constate Tito, un étudiant qui se rend chez sa grand-mère tous les week-ends.