Clairement, Philippe Baptiste dit très souvent tout haut ce que pense tout bas la plupart des grands responsables du spatial. Devenu ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il n’a pas du tout changé de fusil d’épaule, à l’image de son interview accordée début mars à La Tribune. Auditionné la semaine dernière au Sénat, il n’a pas fait non plus dans la langue de bois en expliquant cruellement que l’Europe ne jouait pas dans le même championnat sur le plan financier que les Etats-Unis dans le domaine spatial.