Remettre les trois plus grandes villes de France (Paris, Marseille et Lyon) dans le droit commun du mode de scrutin des municipales : c’était le principal argument pour justifier le soutien du gouvernement et d’une partie de la macronie à la réforme de la loi PLM, malgré l’opposition du PS parisien et de la droite marseillaise.
Mais un amendement déposé par le rapporteur (Modem) du texte, Jean-Paul Mattei, pourrait bien remettre en cause cet édifice fragile : il propose de sortir le cas de la commune de Lyon des débats qui débutent ce lundi 7 avril en fin d’après-midi à l’Assemblée nationale.
De la loi PLM à la loi PM ?
Dans les exposés de cet amendement, Jean-Paul Mattei entend « traduire le consensus qui s’est dégagé lors des dernières semaines de consultation avec les élus lyonnais ».