Trois fonctionnaires de police ont dû appeler des renforts et faire usage d’armes de désencerclement samedi soir, après avoir été pris à partie par une trentaine d’individus, lors d’un contrôle.

Une routine de la violence. Samedi 17 mai, en fin de soirée, une patrouille de trois agents de police a été prise à partie par un groupe hostile, après avoir cherché à contrôler un individu dans le quartier sensible de Malakoff, à Nantes (Loire-Atlantique). À l’approche des forces de l’ordre, vers 23h20, une trentaine d’individus a surgi vers la patrouille, en l’encerclant puis en se mettant à jeter des projectiles vers les agents de police. Acculés, les policiers ont fait usage de grenades lacrymogènes et de désencerclement.

L’incident n’a fait aucun blessé et les policiers encerclés ont pu s’exfiltrer de la scène avec l’aide de renforts, rapporte au Figaro le commissariat central de Nantes. Aucune interpellation n’était à signaler lundi matin. Selon nos confrères de Presse Océan, l’altercation était partie d’un conducteur de scooter suspect.

Le mois dernier, une autre patrouille policière avait déjà eu à faire usage d’une grenade de désencerclement, lors d’une altercation avec une vingtaine de jeunes, à l’occasion d’un rodéo sauvage. Les policiers nantais évoquent une banalisation de ce genre d’intervention violente. La police municipale de la cité des ducs déposera cette semaine un nouveau préavis de grève pour réclamer le port d’armes à feu. La mesure, récemment adoptée à Saint-Nazaire et à Bordeaux, est également réclamée à Nantes pour mieux faire face «à une nouvelle délinquance, toujours plus violente et imprévisible». Et qui expose toujours plus les agents de police.