Après Pierre Oliver, c’est au tour de Thomas Rudigoz, chef de file de Renaissance à Lyon, de dénoncer une opération jugée trop proche d’une campagne électorale.

Dans un communiqué, l’ancien député Renaissance s’inquiète du lancement par le maire écologiste d’ »une vaste campagne de communication pour faire le bilan de son mandat, à moins d’un an des élections municipales ».

Montant estimé de l’opération : « jusqu’à 700 000 euros, intégralement financés par les moyens de la Ville », précise-t-il.

« Alors que les besoins des Lyonnais en matière de sécurité, de propreté, de logement ou d’espaces verts restent criants, le maire préfère mobiliser des ressources publiques pour soigner son image », critique Thomas Rudigoz.

« Les Lyonnais attendent des actes, pas un clip de fin de mandat. »

Il juge également cette action problématique sur le plan légal et éthique : « Cette opération intervient à quelques semaines seulement du début de la période légale de limitation des dépenses de campagne, brouillant dangereusement la frontière entre communication publique et propagande électorale alors que Grégory Doucet a déjà annoncé sa candidature. »

L’élu Renaissance pointe par ailleurs une incohérence entre le message écologiste de la majorité municipale et les moyens déployés : « Des milliers de tracts, brochures et documents papier sont distribués dans les boîtes aux lettres, sur la voie publique, dans les lieux de passage… Une campagne d’affichage et de diffusion omniprésente, qui génère une empreinte écologique considérable. »

Avant de conclure : « Les outils de la Ville doivent servir tous les Lyonnais, pas les intérêts d’un seul. Cette confusion des genres entre bilan de mandat et campagne électorale n’est pas acceptable. Les Lyonnais attendent des actes, pas un clip de fin de mandat. »

Thomas Rudigoz demande ainsi « la fin immédiate de cette opération coûteuse » et « rappelle que l’argent public doit servir l’intérêt général, pas la communication personnelle d’un maire sortant. »