ANALYSE – Le gouvernement allemand a annoncé qu’il était prêt à consacrer 5 % de son PIB aux dépenses de défense, répondant ainsi à l’exigence formulée par Donald Trump. Cette déclaration traduit la crainte de Berlin de voir s’accélérer le mouvement isolationniste amorcé par Trump.

Friedrich Merz en rêve : une tournée en compagnie de Donald Trump à Kallstadt, le village allemand des ancêtres du président américain, sur la route des vignobles de Rhénanie-Palatinat. « J’irai avec lui », a déjà prévu le chancelier, espérant ainsi réussir là où Angela Merkel a maintes fois échoué : attirer le milliardaire sur les terres du Rhin, que ses grands-parents ont quitté à la fin du XIXe siècle pour rejoindre New York. Même si elle n’est pas honorée, l’invitation a été lancée, et le geste témoigne de la continuité affichée par le nouveau chancelier à l’égard du lien transatlantique, voire de sa résistance croissante à s’affranchir du parrainage américain.

Après les longues semaines de la campagne électorale, laissant penser que Friedrich Merz tirait les conséquences du repli opéré par Washington, l’ex-candidat semble se replacer dans les traces de ses prédécesseurs. En fin de mandat, particulièrement malmenée par Donald Trump, Angela Merkel s’était demandé s’il était…

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Le Figaro

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