« L’année prochaine, il va mourir. » Le verdict de Louis Vallin est sans appel devant ce tilleul du jardin des Tuileries à Paris (Ier). L’arboriste, vice-président de l’association Arbres, qui œuvre pour la préservation des végétaux, désigne les branches à moitié nues. « Le sol est tassé à répétition par les activités humaines, il subit un stress hydrique, la chaleur est intense. C’est trop. » Autour de lui, en ce lundi après-midi ensoleillé, il repère une dizaine d’arbres en souffrance. « Ce n’est pas normal », alerte-t-il.

Comme lui, l’association les Amis des Tuileries tire la sonnette d’alarme. Composée d’une centaine de membres, dont la moitié vit aux abords du jardin, elle dénonce « des dégradations environnementales » et pointe les manifestations événementielles accueillies chaque année dans le parc, dont le musée du Louvre est le gestionnaire. Prochain grand rendez-vous : le retour de la vasque olympique, du 21 juin au 14 septembre. Au même moment que la fête foraine estivale du jardin des Tuileries, de juin à août.