Bruxelles et Washington sont de moins en moins sur la même ligne vis-à-vis du Kremlin. Les principaux alliés européens de l’Ukraine se sont en effet entendus pour « accroître la pression » sur Moscou en renforçant les sanctions, a indiqué lundi le gouvernement allemand après l’entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Après cet appel, le président américain s’est entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron, le président finlandais Alexander Stubb, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni et la présidente de l’UE Ursula von der Leyen.
Les Européens ne lâchent pas Kiev
Selon le compte rendu officiel de cet entretien fourni par le porte-parole de Friedrich Merz, « les participants ont annoncé qu’ils allaient accroître la pression sur la partie russe par le biais de sanctions », semblant suggérer une divergence d’approche avec Washington. Le compte rendu de l’appel indique en outre que les dirigeants « ont discuté des prochaines étapes » et « ont souligné leur volonté d’accompagner étroitement l’Ukraine sur la voie d’un cessez-le-feu ».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis vendredi d’accroître la pression sur Moscou jusqu’à ce que le président russe soit « prêt pour la paix » dans les discussions avec l’Ukraine.
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L’Union européenne a approuvé la semaine dernière un 17e paquet de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux pétroliers « fantômes » utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe. Ursula von der Leyen a en outre évoqué un 18e paquet de sanctions en préparation, incluant notamment des sanctions sur Nord Stream 1 et Nord Stream 2, voies de transit du gaz russe vers l’Europe.