VIDÉO – Ce mardi 20 mai, le fils de Joe Dassin était l’invité du «Buzz TV». L’occasion pour lui d’évoquer son métier de chanteur, et l’impact de l’héritage de son père sur ce dernier.
Dans les yeux d’Emilie, L’été indien, Siffler sur la colline… Ce mardi 20 mai, ce n’était pas Joe Dassin qui était l’invité du «Buzz TV» mais bien son fils, Jonathan Dassin. Le fils aîné de l’artiste légendaire de la variété française en a profité pour évoquer la place que l’héritage de son père occupe dans son quotidien, mais surtout dans sa carrière de chanteur.
Les adeptes de variété française lui soulignent-ils souvent sa ressemblance avec son père ? «Avec le temps, de plus en plus, surtout maintenant», avoue Jonathan Dassin. «Quand j’étais jeune, je voulais chanter différemment, dans une autre tessiture, pour justement ne pas trop lui ressembler. Et je chante beaucoup mieux depuis que j’ai assumé cette ressemblance vocale ! Dans cette famille, on a cette voix. Mon grand-père l’avait, mon père l’avait, et j’en ai hérité aussi.»
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Il poursuit, évoquant le surnom de son père, dont il a également hérité : «J’ai quelques amis qui m’appellent Jo, et ils se reprennent mais effectivement, il y a cette tradition familiale de choisir un prénom en ’’J’’ depuis mon grand-père qui s’appelait Jules. Il a appelé son fils Joseph, et mes enfants s’appellent Jana et Jahlil… J’ai suivi la tradition !»
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L’été indien, version 2025
Celui qui a suivi les traces de son père en devenant chanteur évoque sa reprise de L’été indien, sortie pour l’anniversaire des 50 ans de la chanson de Joe Dassin, le 6 juin prochain. «Quand j’étais petit, c’était ma préférée», livre-t-il. «Depuis, il y en a d’autres que j’aime aussi, mais elle fait vraiment partie de mon top de mes chansons préférées de mon père. Aujourd’hui, c’est Ton côté du lit. C’est une musique d’Alice Dona et sur des paroles de Claude Lemesle, et je trouve qu’ils ont tous deux donné le meilleur d’eux-mêmes, et papa l’a interprétée merveilleusement bien.»
Il poursuit, évoquant la revisite de L’été indien qu’il propose, aux sonorités plus électros qu’a l’époque : «Il faut y toucher avec précaution, on a réussi à garder ce truc élégant, je l’ai fait avec des gens que je connais depuis très longtemps. C’était très important pour moi de faire quelque chose d’élégant. Je ne pense pas que je suis à l’abri des commentaires et des réflexions, mais pour l’instant il y a de très bons retours sur cette version.»
Y aurait-il des chansons, au contraire, qu’il ne pourrait plus entendre ? «Dans les tubes comme dans celles qui ont eu moins de succès, il y en a que j’aime moins que d’autres», assure Jonathan Dassin. «Le café des trois colombes, par exemple. Ce n’est pas ma préférée, et pourtant c’est une des chansons qu’on me demande souvent de chanter en concert et ce n’est pas celle que je préfère. Mais il y a des chansons que je peux proposer qui sont moins connues.»
« Effectivement, nous avons des problématiques en commun, (…) et ça nous rassemble mais on parle de tout et de rien ! »
Jonathan Dassin à propos de Claude François Jr.
Invité d’honneur sur La Croisière de Claude François, qui aura lieu du 11 au 18 octobre, Jonathan Dassin se confie sur sa rencontre avec Claude François Jr. «J’ai rencontré Claude il n’y a pas si longtemps que ça, c’était à Lisbonne et il est venu me voir en concert là-bas», confie le chanteur. «On s’est rencontrés à cette occasion-là et on s’est beaucoup appréciés. On s’est revus et petit à petit, il m’a proposé de venir et d’être l’invité d’honneur de la croisière pour chanter du Joe Dassin.»
Une rencontre tardive, malgré leurs chemins de vie similaires, que Jonathan Dassin n’explique pas. «Je veux bien concevoir effectivement, qu’on imagine qu’entre “fils de”, on fait une espèce de clan et tout ça. Mais non, pas du tout», assure-t-il. «Je n’ai pas connu grand monde, j’ai été élevé par ma maman et je n’ai pas beaucoup côtoyé le monde artistique. Et il me semble que nos deux pères ne se connaissaient pas. (…) Effectivement, nous avons des problématiques en commun, (…) et ça nous rassemble mais on parle de tout et de rien !»