Les adhérents du comité d’intérêt local (CIL) Pont Neuf-L’Escaillon sont remontés contre les décideurs de la plateforme courrier de la Poste. La raison en est une boîte aux lettres collective déplacée en début d’année 2024, à leur demande, de la rue Régis-Dussere où elle se trouvait au milieu de poubelles envahissantes, pour être installée sur le trottoir, devant la pharmacie du boulevard Herriot. Mal fixée, elle s’est couchée sur le bitume en juillet 2024. Des techniciens du groupe postal l’ont enlevée et depuis… Un échange de missives entre les deux parties.

Les postiers argumentent qu’un faible volume de courrier y était déposé, qu’une boîte identique est implantée à 280 m, qu’à 220 m se situe le Tabac du coin, boulevard de l’Escaillon, leur partenaire pour le service colis et affranchissement. Ils précisent que le facteur peut se déplacer chez les personnes âgées à mobilité réduite pour récupérer le courrier à distribuer. Éventuellement, ils proposent au CIL de réarbitrer la localisation des boîtes en place.

Le CIL intransigeant

Le président Franchito réfute ces arguments: du courrier en diminution, certes, mais toujours existant; un bar-tabac partenaire situé de l’autre côté de la voie ferrée, accessible par la passerelle synonyme de parcours du combattant pour les personnes à mobilité réduite, les mamans avec poussettes et les seniors. Pas question de changer l’implantation des points de relevage existants, le CIL milite pour un retour de la boîte aux lettres devant la pharmacie, et cette fois sérieusement fixée au sol. Le président mentionne qu’une pétition circule dans le quartier pour obtenir satisfaction.