Après trois ans d’absence, la Biennale internationale du design de Saint-Étienne est de retour pour plus d’un mois, du 22 mai au 6 juillet. La Cité du design retrouve l’effervescence liée à l’événement avec des drapeaux colorés, des expositions et animations. Critiquée et critiquable, la Biennale a le mérite de sortir la ville de sa torpeur. Avec ce cru 2025, l’ambition est grande. « Nous voulons réconcilier la Biennale avec le grand public », clame Marc Chassaubéné, président de l’EPCC Cité du design-Esad. Un vœu pieux depuis plusieurs éditions. Mais cette année, l’idée est de revenir à la formule originelle qui remonte à 1998. Jacques Bonnaval, alors directeur de l’École des beaux-arts de Saint-Étienne, avait imaginé cet événement pour montrer un large panorama du design mondial et révéler au public la réalité cachée de l’objet. « Jacques Bonnaval avait créé une Biennale ouverte au monde et à tous les publics, avec l’idée que la ville était légitime pour organiser un tel événement de…