Par
Alexandre Saliba
Publié le
21 mai 2025 à 16h01
Après plusieurs mois de réflexion et presque un an de travaux, l’école Joan Miró peut enfin profiter de son nouveau parvis « à hauteur d’enfant. » Des bancs, des arbres et une pergola, le tout sur une rue désormais intégralement piétonne pour « protéger les enfants » : voilà le paysage dans lequel évolueront désormais les élèves de Joan Miró, dans le quartier Port-Marianne. Le maire de Montpellier Michaël Delafosse était présent ce lundi à l’heure de la sortie scolaire pour inaugurer le nouveau parvis.
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Ce projet de « parvis à hauteur d’enfant » fait partie du Plan Ecole 2030 (la ville compte investir 400 millions d’euros pour les écoles) et le dispositif Rue aux écoliers lancé en 2021 (Montpellier veut permettre aux enfants de se rendre à l’école en toute sécurité et par d’autres moyens que la voiture). Le budget consacré à cet aménagement est de 320 000 € et il semble avoir rencontré un grand succès auprès des parents d’élèves, mais aussi chez les premiers concernés, les écoliers, présents ce lundi 19 mai lors de son inauguration.
Le nouveau parvis de l’école Joan Miró est intégralement piétonnier. (©Christophe Ruiz)Pas de tyrolienne devant l’école Joan Miró
Ces derniers ont d’ailleurs eu la part belle lors de cette organisation. Impliqués dans la conception du parvis, certains élèves ont pris la parole au micro pour remercier le maire de Montpellier. Dans leur texte partagé entre plusieurs interlocuteurs, les enfants ont regretté que certaines de leurs idées n’aient pas été conservées par la mairie : pas de cabane magique dans les arbres, ni de tyrolienne malheureusement, mais au moins un espace avec les arbres qu’ils avaient demandé et assez de place pour courir et jouer au loup.
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Les enfants ont lu un texte en groupe lors de l’inauguration, non sans difficulté mais avec un enthousiasme débordant. (©Métropolitain/AS)
Michaël Delafosse a ensuite pris le relais, sans toutefois oublier les enfants placés sur le banc en face de lui puisqu’ils ont parfois pu répondre à certaines de ses questions : « à quoi sert un banc ? » ou « pourquoi est-ce qu’on a voulu plusieurs arbres ? » L’urbaniste en charge de cet aménagement, Pierre Tourre, a été présenté à la foule et remercié publiquement lui aussi.
Améliorer la ville en améliorant les parvis d’école
Pour le maire de Montpellier, les projets tels que celui-ci revêtent une importance plus grande qu’il n’y parait. Remplacer une voie routière par un parvis piétonnier, y installer des bancs et une pergola pour un peu d’ombre, c’est « valoriser l’espace public d’accord, mais surtout valoriser les relations humaines, qu’elles passent par des jeux, des discussions ou même des préparatifs d’anniversaire. Prendre soin des enfants, c’est prendre soin de la ville. »
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