Par

Sarah Coulet

Publié le

9 avr. 2025 à 9h13

L’air est de plus en plus respirable en Île-de-France. Ce mercredi 9 avril 2025, Airparif vient de publier son rapport sur l’évolution de la qualité de l’air en 2024. Et le constat est sans appel : la pollution a été réduite de moitié depuis entre 2024 et 2005.

« Les concentrations des polluants de l’air réglementés les plus nocifs pour la santé humaine, à savoir les particules fines et le dioxyde d’azote, ont été divisées par deux (respectivement -55 % et -50 %) », explique Airparif, association indépendante chargée de la surveillance et de l’information sur la pollution.

La raison ? La mise en place de politique locales, nationales et européennes, comme les ZFE ou la réduction de la vitesse sur le périphérique, qui contribuent à améliorer la qualité atmosphérique.

Des mesures qui, si elles ne font pas l’unanimité, ont visiblement porté leur fruit. Une exception cependant : l’ozone de basse altitude. Malgré une baisse d’émissions locales, ce gaz polluant se déplace facilement de continent en continent et le réchauffement climatique en accentue la formation.

Si l’air respiré par les Franciliens en 2024 est moins pollué que celui de 2005, il n’en reste pas moins au-dessus des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). « Leur respect permettrait d’éviter les 7 900 décès prématurés », estime Airparif qui va même plus loin : « si ces valeurs étaient applicables dès 2024, ce sont 2,6 millions de Franciliens qui auraient été concernés par un dépassement. »

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Moins de pollinisateurs, ralentissement de la croissance des plantes… Les Hommes ne sont pas les seuls impactés par la pollution de l’air, la faune et la flore en souffrent aussi.

Paris et les grands axes les plus touchés par la pollution

Sans surprise, c’est à Paris, en petite couronne et proches des grands axes de circulation que la population est la plus impactée par la pollution. « Ces dépassements concernent principalement les zones situées à moins de 50 mètres de grands axes de circulation : boulevard périphérique, autoroutes A1, A3, A4, A6 et A86 », précise l’association. 

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