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Décryptage 
Ils sont derrière les appels à boycotter Tesla, la grande manifestation du 5 avril, le discours de vingt-cinq heures du sénateur démocrate Cory Booker. Les membres du collectif Indivisible, comme plusieurs groupes de mobilisation citoyenne et une poignée d’élus, mènent la guérilla citoyenne contre Trump.

Temps de lecture : 8 min.

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Sur sa pelouse tondue de près, Mary Ann a hissé fin février un drapeau américain à l’envers. Un SOS angoissé, signe d’un pays en détresse. Quelques semaines plus tard, elle a planté un petit panneau qui invite à l’action en lettres blanches : « March, Protest, Strike, Vote ». Puis, elle a franchi le pas en postant sur le groupe de discussions du quartier un appel à manifester sur une avenue proche de sa maison, le 19 avril. A elle seule, cette retraitée de la banlieue de Washington raconte le lent réveil de la résistance face au bulldozer Trump. Aujourd’hui, Mary Ann fait partie de la cohorte des milliers de citoyens ayant rejoint le collectif Indivisible. Un groupe qui s’est imposé comme le moteur de l’opposition au nouveau maître de l’Amérique.

La première mobilisation, le 4 février devant le Trésor, pour protester contre la prise de contrôle du ministère par Elon Musk, c’était eux. L’appel à boycotter les voitures Tesla, la marque emblématique du buddy de Donald Trump, également eux. L’idée de tenir des empty chair town halls, des assemblées publiques avec des chaises vides à la place des élus républicains ayant renoncé à affronter l’indignation de leurs électeurs, eux encore. Et la p…

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