Publié le 23 mai 2025 à 11:59. / Modifié le 23 mai 2025 à 12:29.
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Après la fonte des neiges et les traditionnelles pluies de mai qui transforment en mer de boue les steppes et les champs d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie, vient enfin la belle saison. Les sols s’assèchent pour se figer au moins jusqu’en octobre, lorsque tout s’embourbe de nouveau. Ce phénomène climatique, que l’on appelle la raspoutitsa – littéralement la «saison des mauvaises routes» –, s’est révélé déterminant dans toutes les guerres, passées comme présentes, qui ont ravagé ces contrées.
Ainsi aujourd’hui, à Kiev comme à Moscou, tout le monde s’attend à ce que la Russie profite de ce laps de temps pour mener ce qu’on appelle déjà sa «grande offensive d’été». Une opération militaire visant à sanctuariser les quatre régions ukrainiennes (Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia) que le Kremlin estime désormais siennes. Voire à en conquérir d’autres. Sur ce dernier point, dans les milieux des faucons moscovites, on dit ouvertement que l’armée russe est désormais prête à lancer une attaque contre une «cinquième région» ukrainienne et à tenter de s’emparer d’une ville comme Kharkiv ou Soumy, au nord du pays. «Les opérations offensives vont dans tous les cas se poursuivre. Mais le suspense reste entier quant à la cinquième région qui passera sous le contrôle de l’armée russe», explique ainsi le rédacteur en chef du journal militaire L’Arsenal de la Patrie, Alexeï Leonkov.
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