Le landerneau stéphanois s’agite pour les prochaines élections municipales. Après la gauche et ses atermoiements entre LFI-les verts et le Parti socialiste, le renoncement de Pierrick Courbon au profit de Régis Juanico, voici les propositions de l’autre côté de l’échiquier.

« Saint-Étienne Ensemble 2026 » sort de l’ombre. « Après de nombreuses discussions et un abandon des égos », selon Dino Cinieri, sept partis politiques, (Les Républicains, Renaissance, Horizon, le Modem, l’UDI, le parti radical valoisien et le parti radical de gauche) annonçaient « un arc Républicain », voire pour les plus poétiques, « un arc-en-ciel républicain », dès le premier tour des élections municipales de Saint-Étienne.

Sept partis, des LR au PRG, pour présenter ne liste

Les discussions se sont prolongées jusqu’au dernier moment. Ce n’est que jeudi 22 mai pour une conférence de presse prévue vendredi 23 mai qu’un dernier mail est parvenu dans les rédactions pour donner les deux derniers signataires de la charte commune, Alain Berthéas, (Parti radical) et Éric Le Jaouen (Horizon).

Dino Cinieri, cheville ouvrière de ce rassemblement insistait : « Regardez bien, tout le monde a signé la charte. Elle nous engage toute la campagne et jusqu’à la fin du mandat si l’on est élu. Nous avons abandonné toute ambition personnelle au profit du collectif. »

Ce n’est pas vraiment le point de vue d’Eric Le Jaouen. Lui qui a déjà édité et collé des affiches pour annoncer sa candidature, a dû se plier aux exigences de son parti. Mais il l’a dit et redit : « Mes ambitions sont toujours là, je l’ai promis aux Stéphanois. »

Autre petit bémol, le signataire pour le Modem était le député de la 3e circonscription, Emmanuel Mandon. « Notre parti, au niveau national s’est positionné pour les élections à Saint-Étienne, c’est pourquoi je suis ici. » Par contre, pas sûr qu’il reçoive les félicitations du jury local. La présidente départementale du Modem, Siham Labich, toujours fidèle à Gaël Perdriau, brillait par son absence.

Dino Cinieri et Quentin Bataillon semblaient mener les débats. Futures têtes de liste ? « Non, rien n’est défini. Nous lancerons à l’automne un sondage auprès des Stéphanois. Ils décideront », annonce Dino Cinieri. Pari osé ou moyen de calmer les égos ? D’ailleurs l’article 4 de leur charte précise bien, « nous noius engageons, si nécessaire, (et ce mot à de l’importance), à diligenter un sondage… »