Publié le
23 mai 2025 à 8h39
Pour cette journée du trentenaire, le collège de Goulaine à Basse-Goulaine avait décidé de faire les choses en grand : le groupe de rock du collège a assuré l’animation tout l’après-midi, pendant que de nombreuses personnalités qui avaient répondu présents – dont Gilles Neuviale, directeur académique, Dominique Poirout vice-présidente au conseil départemental chargé de la culture et patrimoine et Serge Poignant maire de la ville à l’époque de sa construction – visitaient l’établissement.
La fresque réalisée pour les 30 ans du collège. ©Hebdo de Sèvre et Maine
Le principal temps fort était la plantation d’un noyer, dans l’espace vert derrière le collège. Les invités ont creusé pour mettre en terre la tige de cette espèce incarnant la sagesse et les connaissances. Puis, il y a eu le scellement de la capsule temporelle, près du démarrage du chantier en 1993 : chaque classe y a déposé une boîte contenant un objet estimé important par les élèves pour le futur. Une fresque avait été aussi créée pour l’occasion : elle a été l’œuvre d’un artiste de l’association Plus de couleurs, aidé par six jeunes du collège (Kelissa, Mahé, Yassine, Mahir, Guillaume, Ismaïl).
Souvenirs, souvenirs…
Au départ, ce collège a été voulu par les deux communes de Basse et Haute-Goulaine. Quand il a ouvert, nous avons mis à disposition nos salles communales parce que le gymnase n’était pas prêt. Le gymnase de Goulaine qui a un accès direct avec le collège, a été construit après.
L’ancien député-maire Serge Poignant
Nous avons commencé avec seulement trois niveaux (les 6e, les 5e et les 4e), soit quinze classes et 350 élèves; Les classes de 3e ont été constituées l’année suivante.
Andrée Quintana, première principale du collège.
De gauche à droite : Dominique Poirout (vice-présidente du conseil départemental, culture et patrimoine), Gilles Neuviale (directeur académie) et Hugues Lenoir (Principal du collège) lors de la plantation du noyer. ©Hebdo de Sèvre et MaineVidéos : en ce moment sur Actu
Cette responsable d’établissement était ravie de l’atmosphère qui y règne encore aujourd’hui.
Je me rends compte que le collège est dans l’eau du baptême, c’est-à-dire qu’on en ressent la même sérénité. C’est un collège où il fait bon vivre. Il est né sous de bons auspices. Il a été voulu et désiré par tous (académie, ministère département et mairie) avec des équipes travaillant main dans la main. Enseignants et agents qui, sans eux, le collège ne pourrait fonctionner.
En septembre 1994, l’ouverture s’est faite un peu dans la précipitation.
Quand les élèves sont arrivés le premier jour, les entreprises étaient encore là. Les travaux n’étaient pas terminés et l’emménagement tardif du bâtiment s’est fait sous des averses. L’enrobé de la cour n’avait pas été réalisé.
Un agent de l’époque
Trois labels
Notre établissement n’a cessé d’innover. Nous offrons aux élèves un cadre toujours plus adapté à leurs besoins et à leurs ambitions. Les langues vivantes, les projets, les activités sportives et sorties culturelles occupent une place centrale, permettant à chacun de s’exprimer et de s’épanouir. Des initiatives comme les échanges européens, ou encore la web radio ont pris une ampleur considérable. Les sorties et voyages scolaires, qu’ils soient culturels, sportifs, scientifiques ou internationaux, enrichissent nos élèves et leur ouvrent de nouveaux horizons.
Hugues Lenoir, principal du collège
Lors des discours de gauche à droite ; Gilles Neuviale (directeur académie), Dominique Poirout (vice-présidente conseil départemental culture et patrimoine), Hugues Lenoir (principal du collège) et Alain Vey (maire de Basse-Goulaine). ©Hebdo de Sèvre et Maine
L’engagement de l’établissement a d’ailleurs été reconnu par plusieurs labels : »E3D » pour leactions en faveur du développement durable, »Phare » pour l’implication dans la lutte contre le harcèlement scolaire et »Génération 2024 » pour la promotion du sport et des valeurs olympiques et paralympiques.
L’école est le principal »maillon » du service public. Le plus proche des concitoyens, celui auquel ils sont les plus attachés, le premier instrument de l’égalité des chances, c’est assurément un point sensible dans le fonctionnement d’une commune. Je sais que la tache des enseignants a bien changé et qu’elle est certainement plus difficile aujourd’hui qu’hier. De l’École, on attend tout. Non seulement instruire et former l’esprit des enfants, mais aussi éduquer, écouter, voire soigner psychologiquement les enfants quand ils ne vont pas bien, autrement dit réparer les difficultés sociales et pallier fragilités familiales.
Le maire actuel Alain Vey.
Aujourd’hui, l’établissement compte 601 élèves pour l’année 2024/2025. L’an passé, 95 % des élèves de 3e ont obtenu leur brevet des collèges. Ils se sont donné rendez-vous dans 30 ans.
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