Par

Thomas Martin

Publié le

24 mai 2025 à 11h03

C’est le rituel annuel et comme chaque année, certains retardataires vont s’y prendre à la dernière minute pour effectuer leur déclaration de revenus auprès des services des impôts. Pour ceux qui la font toujours sur papier, la date limite est déjà passée puisque les contribuables avaient jusqu’au 20 mai 2025. Pour ceux qui ont opté pour la déclaration en ligne, il leur reste encore quelques jours. 

Quelles sanctions en cas de retard ? 

Il existe trois dates limites de déclaration fixées annuellement selon le département dans lequel on réside. Les contribuables des départements numérotés de 01 à 19 avaient ainsi jusqu’au 22 mai. Ceux habitant dans les départements 20 à 54 ont jusqu’au mercredi 28 mai et les autres, dont ceux de Paris et de l’Île-de-France (départements n°55 à 974/976) jusqu’au jeudi 5 juin. 

Si vous déclarez vos revenus en retard, vous devrez verser des pénalités, une majoration de vos impôts et éventuellement des intérêts de retard : 

  • 10 % en l’absence de mise en demeure
  • 20 % en cas de dépôt tardif de la déclaration dans les 30 jours suivant la mise en demeure
  • 40 % lorsque la déclaration n’a pas été déposée dans les 30 jours suivant la réception d’une mise en demeure
  • 80 % en cas de découverte d’une activité occulte, sans besoin d’une mise en demeure.

« Les pénalités pour retard de déclaration sont calculées sur le montant total de l’impôt dû, sans prise en compte des acomptes et prélèvements déjà versés », rappelle le site Service Public. 

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Des intérêts de retard sont aussi appliqués. Ils s’élèvent à 0,20 % de l’impôt dû par mois de retard (soit 2,4 % sur 1 an). « Ces intérêts s’appliquent jusqu’au dernier jour du mois du dépôt de la déclaration de revenus », précise Service Public. 

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