Assis derrière le terrain du vélodrome de Roubaix, il a suivi le final du Tour des Flandres et admiré le succès de Tadej Pogacar. Cédric Enard n’aura pas l’occasion de vivre, sur place, Paris-Roubaix en fin de semaine et assister au duel programmé entre le champion du monde slovène et Mathieu Van der Poel. Mais le manager de l’Alterna Stade Poitevin vibrera plus, samedi, à Lawson-Body pour le troisième match des quarts de finale face à Tourcoing. Et si son équipe veut faire durer le plaisir lors de ces phases finales, en disputant au moins une quatrième rencontre lundi, elle n’aura pas d’autre choix que de gagner après les deux défaites concédées dans le Nord sur le même score (3-1).

Quel bilan tirez-vous des deux premiers matchs ?

« Il est frustrant parce qu’on voit qu’on répond présent. On joue la tête haute contre Tourcoing qui a quand même gagné la Coupe de France. L’équipe est au rendez-vous pour les play-offs. Maintenant, on voit qu’on a des occasions en fin de set qu’on n’arrive pas à concrétiser. On joue souvent par phases en fait. On démarre mal, on revient souvent dans la partie et après, au moment de tuer le set, il nous manque le petit truc. »

Quel est ce « petit truc » ?

« On doit mieux gérer les moments importants. En face ils peuvent s’appuyer sur un Kukartsev à la pointe et un Martinez Franchi qui joue à merveille comme ce dimanche et c’est juste énorme. Je n’oublie pas qu’ils sont programmés pour ça. Mais ça aurait été quand même bien de prendre l’un des deux matchs. »

On a eu le sentiment que vous étiez meilleurs que cette équipe de Tourcoing lors du deuxième match…

« Luengas n’était pas très bien sur le terrain. Il semblait un peu fébrile et on sait qu’ils ne font pas énormément de changements, ça aurait dû déséquilibrer un peu la distribution et orienter nos choix. En fait, j’ai trouvé qu’on a manqué de lucidité un petit peu partout dans les moments importants. C’est malheureux parce que dans ce qu’on souhaite faire, il va falloir l’acquérir. Mais je reste positif. Beaucoup de gens nous envoyaient à l’abattoir en play-offs et je pense que les gars montrent du caractère et quand on joue avec un pointu digne des phases finales (Mujanovic), on répond présent. L’équipe a des choses à dire, à faire. »

Mais vous êtes désormais dos au mur et vous devrez absolument gagner samedi…

« Je donne rendez-vous à tout Poitiers à Lawson-Body. Je suis persuadé que si tout le monde est là, si le chaudron vibre comme on le connaît, si les supporters viennent porter nos joueurs qui le méritent, on peut faire de belles choses, voire même revenir dans  » l’Enfer du Nord  » pour un cinquième match. »

La série face à Tourcoing n’est donc pas terminée ?

« Bien sûr que non. Il faut même qu’on prenne de la confiance après ces deux premiers matchs. Je suis intimement persuadé que Lawson-Body va répondre présent. Il faut que ça envoie. On aura besoin de tout le monde. Je pense qu’il y a un coup à jouer. Et je voudrais qu’on le joue à 200 %, quel que soit le résultat à la fin de ces play-offs. On s’est donné le droit de vivre ça. J’ai hâte d’y être car on peut prendre du plaisir. »

 

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