Sophie Mayeux, dirigeante et fondatrice de SDIC Conseil, a accueilli à l’heure du laitier, Lionel Ollinger , dans le cadre des Rencontres matinales de l’Excelsior à Nancy, devant un parterre de personnalités du sport, de la politique et de l’économie. Né à Longeville-lès-Metz, l’homme est vice-président de la Fédération Française de tennis et directeur général du FC Metz stadium. Deux structures à l’actualité brûlante en ce moment avec le début du tournoi de Roland-Garros et les matches pour la montée en Ligue 1 du FC Metz. Pour le club des Grenats, sa mission a été « d’élargir l’audience de Saint-Symphorien ». Pour le « naming du stade, on n’a pas réussi à aller au bout. C’est ce qui manque » mais, désormais, l’endroit, est « un lieu de vie dans Metz ».

« On est détenteur d’un héritage »

Il embraye avec le bénévolat dans les clubs sportifs et apporte d’ailleurs son soutien aux bénévoles. « Il faut réfléchir à ce statut », confie-t-il avant de parler de la place du sport à l’école et préconise de « libérer du temps scolaire pour pratiquer du sport ou autre chose ».

Du côté du tournoi de Roland-Garros, pas de lassitude du public même avec le départ de Nadal ou Federer, les grands noms de ces dernières années : « Quand le tournoi est historique, il est plus fort que les sportifs eux-mêmes. On est détenteur d’un héritage. » Et glisse au passage, qu’avec 1,2 million de licenciés, « le tennis va très très bien ». Il encourage aussi le tennis fauteuil et la pratique de nouveaux sports dérivés du tennis : le padel ou le pickleball, « nous sommes les mieux placés pour administrer ces nouvelles pratiques ».