La sanction de 50 % de droits de douane infligés à l’Union européenne, annoncée le 23 mai par Donald Trump, repose en partie pour le président des États-Unis sur « les poursuites injustifiées et injustes contre des entreprises américaines ». Une opinion partagée plus ou moins discrètement par de nombreux patrons américains, aux prises avec les réglementations en vigueur de ce côté-ci de l’Atlantique.

Parmi les plus remontés figure sans conteste Glenn Fogel, 63 ans. Le PDG de Booking Holdings, propriétaire du géant mondial Booking.com, sa filiale installée à Amsterdam qui réalise plus de 80 % du chiffre d’affaires du groupe, proteste publiquement depuis plusieurs années contre diverses dispositions prises par les Vingt-Sept.