La rencontre entre l’envoyé spécial de Trump et les nouveaux dirigeants syriens a permis d’annoncer une collaboration plus étroite entre les deux pays.

Le pouvoir syrien d’Ahmad al-Chareh va aider les États-Unis à «localiser» les Américains disparus pendant la guerre civile en Syrie, a annoncé dimanche l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Tom Barrack.

«Un grand pas en avant. Le nouveau gouvernement syrien a accepté d’aider les États-Unis à localiser et à rapatrier les citoyens américains ou leurs dépouilles. Les familles d’Austin Tice, Majd Kamalmaz et Kayla Mueller doivent pouvoir tourner la page», a-t-il écrit sur X.

Le journaliste Austin Tice a été kidnappé en Syrie en août 2012 par des hommes armés non identifiés après un reportage, au sud de Damas. Son enlèvement n’a jamais été revendiqué et sa famille continue de dire qu’elle a des raisons de croire qu’il est vivant. Majd Kamalmaz a été capturé lors d’une visite privée à Damas en 2017.

Kayla Mueller, qui travaillait avec le Danish Refugee Council, a été enlevée à Alep (nord) en août 2013. L’EI a affirmé que l’otage, alors âgée de 26 ans, avait été tuée près de Raqa en Syrie, en février 2015 lors de bombardements de la coalition internationale antijihadiste menée par les États-Unis. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Le président américain Donald Trump a «clairement indiqué que rapatrier les citoyens américains ou honorer dignement leurs dépouilles était une priorité absolue. Le nouveau gouvernement syrien va nous aider dans cet engagement», a ajouté l’émissaire américain.

Le nouveau pouvoir syrien a renversé en décembre le président Bachar al-Assad lors d’une offensive éclair menée par une coalition de groupes islamistes radicaux dirigée par Hayat Tahrir al-Sham (HTS), l’ex-branche syrienne du groupe jihadiste Al-Qaïda aujourd’hui dissoute. HTS était dirigé par al-Chareh.