Par

Nicolas Demollien

Publié le

25 mai 2025 à 16h46

« Malgré l’organisation mise au point et la durée très courte du questionnaire, des ralentissements localisés et ponctuels pourraient survenir« . La préfecture des Hauts-de-France a lancé une enquête de grande envergure dans les agglomérations de Lille, Lens et Béthune. Elle repose sur la collaboration des automobilistes, ce qui pourrait bien perturber la circulation. Et ce jusqu’à fin novembre 2025.

C’est quoi cette enquête à Lille, Lens et Béthune qui perturbe la circulation ?

C’est l’État qui organise cette enquête dans les Hauts-de-France, relative aux déplacements autour des agglomérations de Lille, Lens et Béthune, « afin de connaître les usages et les besoins en matière de mobilité » selon la préfecture.

L’enquête, déployée depuis mars 2023 en partenariat avec les collectivités territoriales et autorités organisatrices de la mobilité, « permettra de donner une photographie précise de la mobilité routière entrante et sortante du territoire, et de savoir qui se déplace, où, quand, comment et pourquoi ». Une enquête similaire avait été réalisée en 2007.

Les trois premières phases de recueil terrain de l’enquête, qui se sont déroulées en 2023 et 2024, ont permis de rencontrer plus de 100 000 usagers de la route sur 116 sens de circulation. La quatrième et dernière phase de recueil terrain a lieu du 29 avril 2025 au 28 novembre 2025 et comprend des postes d’enquête répartis autour des agglomérations de Lille et de Lens, y compris sur des axes structurants et à fort trafic.

« L’enquête se déroule de la même manière que lors des phases précédentes : les données sont recueillies de façon totalement anonyme et conformément à une méthodologie fiable et rigoureuse. La méthode consiste à arrêter un échantillon de véhicules en différents points du réseau et à questionner pendant un temps très court le conducteur, professionnel ou particulier, pour recueillir les informations souhaitées, qui s’ajoutent à celles que l’enquêteur peut relever directement par sa propre observation », étaye encore la préfecture.

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Chaque poste d’enquête n’est interrogé qu’une fois au cours d’une journée complète. Lors de cette quatrième phase, 43 sens de circulation seront enquêtés, répartis sur 25 jours. Pour éviter les reports de circulation risquant de fausser les résultats de l’enquête, la localisation précise de ces postes et le jour de réalisation du poste d’enquête ne seront pas communiqués préalablement.

Le questionnaire d’enquête durera moins d’une minute et « l’ensemble du dispositif a été construit conjointement avec les gestionnaires routiers et les forces de l’ordre pour ne pas entraver la circulation sur les postes d’enquête ».

Malgré tout, « des ralentissements localisés et ponctuels pourraient survenir », prévient la préfecture.

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