La métropole de Lyon n’est pas moins touchée par les addictions que d’autres territoires mais elle est très sous-dotée dans la prise en charge de cette maladie, obligeant les patients lyonnais en quête d’une cure de sevrage à se tourner vers les cliniques privées ou le centre hospitalier d’Hauteville (Ain).
Pourtant, combler ce déficit a été érigé comme priorité à l’hôpital du Vinatier… il y a 8 ans. Le temps de convaincre l’Agence régionale de santé et de régler la question du financement – par la tarification à l’activité – pour que le Service universitaire d’addictologie de Lyon (SUAL), né d’une fédération avec les Hospices civils de Lyon, puisse ouvrir, en décembre dernier, une unité d’hospitalisation de jour (HDJ) et une unité d’hospitalisation complète (HC) de 10 lits contre seulement trois lits en soins de suite auparavant.
«Il faudrait encore une unité d’une vingtaine de lits»
« On commence à rattraper le…