À 21h10, ce mardi 8 avril, la chaîne W9 propose aux
téléspectateurs français de découvrir le quatrième épisode de
Tulsa King, une série explosive signée Paramount+ dans
laquelle Sylvester Stallone incarne Dwight Manfredi, un
ancien mafieux fraîchement sorti de prison après 25 ans
derrière les barreaux. Envoyé au fin fond de l’Oklahoma par sa
famille mafieuse new-yorkaise, celui que l »on surnomme « le Général »
ne compte pas se faire oublier. Bien au contraire : il ambitionne
de bâtir son propre empire dans la ville de Tulsa, malgré la
surveillance active du FBI. Les épisodes s’enchaînent ce soir sur
W9 : à 21h10, Une question de territoire (épisode 4), puis Une
histoire de frangins à 22h00 et Une écurie solide à 22h40.
Sylvester Stallone : un monstre sacré aux convictions bien
trempées
En parallèle de ce retour triomphal sur le petit écran,
Sylvester Stallone
continue de faire parler de lui pour ses prises de position
politiques. Lors de la dernière campagne présidentielle américaine,
alors que de nombreuses célébrités soutenaient Kamala Harris,
l’acteur de 78 ans s’est affiché sans détour comme un
fervent partisan de Donald Trump. Présent à un gala
organisé à Mar-a-Lago en novembre 2024, « Sly » n’a pas mâché ses
mots.
Devant une assemblée conquise, ce dernier a comparé le président
républicain à deux figures légendaires : Rocky Balboa et George
Washington. « Quand George Washington a défendu son pays, il ne
savait pas qu’il allait changer le monde. Devinez quoi ?
Nous avons le deuxième George Washington.
Félicitations ! » a-t-il lancé, ovationné. Ce positionnement
assumé ne l’empêche toutefois pas d’être particulièrement bien reçu
en France, pays qui lui voue une admiration tenace depuis plusieurs
décennies. Et l’amour est visiblement réciproque…
« J’adore l’accueil français » : Stallone tombe le masque
Si l’on connaît le comédien pour ses rôles musclés et sa
gouaille américaine, Sylvester Stallone n’en est pas moins un homme
sensible, attaché à ses racines et aux lieux qui lui sont chers. Et
contre toute attente, la France en fait pleinement partie. Lors
d’une apparition publique en 2008, le septuagénaire avait surpris
tout le monde en se livrant avec une honnêteté désarmante :
« J’adore l’accueil français, par rapport aux États-Unis.
Je ne suis pas habitué à ça là-bas !«
Une phrase simple, mais qui en dit long sur la relation
particulière qu’il entretient avec l’Hexagone. Outre ses
participations régulières au Festival de Cannes, l’acteur passe
aussi de nombreux étés dans le sud de la France. Il ne s’agit pas
d’un simple coup de cœur touristique : Sylvester Stallone a des
racines bien françaises. Sa grand-mère maternelle, Jeanne
Clérec, était originaire de Brest, en Bretagne. Une
ascendance que l’acteur revendique avec fierté. À ce sujet, le
maire du Trévoux dans le Finistère, André Fraval, avait même mené
une enquête généalogique il y a quelques années, confirmant les
origines bretonnes de la star. L’élu avait alors exprimé son
souhait d’inviter Stallone à venir sur les traces de ses ancêtres.
Impossible de savoir si la lettre est jamais arrivée entre ses
mains, mais l’intention, elle, est restée.
Sylvester Stallone, plus français qu’on
ne le croit ?
En France, Tulsa King est déjà un petit phénomène. Mais
au-delà du succès de cette série, c’est bien l’homme derrière le
personnage qui fascine. En évoquant son lien fort avec la
France, Sylvester Stallone révèle une facette plus intime,
plus tendre, loin du mythe viril de Rocky ou du guerrier taciturne
Rambo. Et si ce pays l’accueille si bien, c’est peut-être parce
qu’il y trouve quelque chose qu’il ne retrouve plus vraiment chez
lui : une reconnaissance sincère, un respect presque filial, et une
connexion ancestrale que le public français chérit en retour.
Avec humour, humilité et une pointe de nostalgie, Sylvester
Stallone a su toucher le cœur des Français. Ce mardi soir, ils
seront nombreux à se réunir devant leur écran pour suivre
ses nouvelles aventures dans Tulsa King.
Mais ce qu’ils retiendront peut-être le plus, c’est cette phrase
simple, prononcée sans fard :
« Je ne suis pas habitué à ça. » Et si, après tout, c’était
ici, en France, que Stallone était le plus chez lui ?