Un homme, des serpents et une trouvaille inattendue : un nouvel antivenin prometteur change la donne face à un fléau meurtrier.

Qui aurait pensé que les serpents, responsables de milliers de décès annuels, inspireraient une telle avancée ? Grâce à des chercheurs et un homme téméraire, un antivenin prometteur a vu le jour, capable de traiter plusieurs espèces. Cette avancée change le visage de la médecine. Voici donc, une histoire peu commune.

Un fléau négligé : l’urgence d’agir contre les morsures de serpents et leurs conséquences mortelles

D’après le site de Radio France, « chaque année, de 100 000 à 150 000 personnes meurent des suites de morsures de serpents ». Ce fléau, bien trop fréquent, frappe particulièrement les régions tropicales et rurales, où l’accès aux soins est limité. Face à cette urgence sanitaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé « les envenimations parmi les maladies tropicales négligées ».

Ainsi, ce statut met en lumière la nécessité de développer des traitements accessibles et efficaces. En priorisant cette problématique, l’OMS espère attirer davantage d’efforts internationaux. Cette initiative permettra de réduire ces pertes humaines. Mais aussi offrir des solutions durables aux communautés les plus vulnérables. Par là, un antivenin révolutionnaire contre le poison des serpents a été découvert de façon surprenante.

Un homme et des serpents : à l’origine d’un antivenin révolutionnaire

Effectivement, l’Américain Tim Friede, passionné de serpents, a volontairement subi plus de 200 morsures et s’est injecté du venin à plus de 700 reprises sur une période de 18 ans. Il souhaitait développer une immunité personnelle contre les venins les plus mortels, tels que ceux des mambas, des cobras, des taïpans et des kraits. Un programme qui fait froid dans le dos.

Ainsi, les chercheurs ont utilisé son sang pour isoler des anticorps. Ces derniers sont capables de neutraliser les venins de 19 espèces de serpents de la famille des élapidés, comme le souligne le site du journal Le Monde. Ils ciblent les neurotoxines 3FTX. Tandis que le varespladib, un inhibiteur du phospholipase A2, a montré une efficacité complémentaire. En effet, il bloque une autre composante toxique des venins. Des tests sur des souris confirment que la combinaison de ces deux agents procure une protection complète contre certaines morsures mortelles, selon une étude parue dans Cell.

Une avancée médicale entre progrès et dilemmes éthiques

Cependant, cette approche soulève des questions éthiques. Bien que Tim Friede ait agi de son propre chef, sans incitation extérieure, les chercheurs soulignent que personne ne devrait répéter une telle démarche. Ils insistent sur le fait que les données recueillies sont désormais suffisantes pour poursuivre le développement de ces traitements.

Par conséquent, plus besoin d’agir avec ces pratiques aussi extrêmes, d’après le site de Fréquence Médicale. En somme, cette initiative a permis des avancées significatives dans la création d’un antivenin à large spectre. Tout en dévoilant les limites éthiques de certaines méthodes de recherche, comme le précise Le Quotidien du Médecin. Dorénavant, certaines morsures de serpents ne seront plus un problème.