Ils sont conscients de ma valeur

Tout laisse à croire que Luca Marini se trouve aujourd’hui dans une position délicate, lui qui n’a de contrat que jusqu’à la fin de la saison en cours, alors que son coéquipier Joan Mir a un engagement jusqu’à fin 2026. Johann Zarco ne cache pas son envie de prendre sa place dans l’équipe d’usine Honda, en faisant valoir sa position de meilleur pilote de la marque, mais aussi sa victoire au Mans et sa solide deuxième place à Silverstone. Mais une autre option a émergé à la surprise générale avec la volonté de Jorge Martín de quitter Aprilia.

Pour autant, Marini ne manifeste pas de signes d’inquiétude. « Clairement, évidemment que je l’espère », a-t-il répondu jeudi lorsqu’il lui a été demandé s’il espérait rester en poste en 2026. « C’est normal qu’on parle de tout ça. Au final, je suis un pilote en fin de contrat, alors c’est normal. Mais ça fait déjà plusieurs semaines qu’on parle avec Honda pour trouver la meilleure solution pour nous deux, et je pense que c’est de continuer comme ça, parce qu’on ramène vraiment énormément de résultats. »

« Ils sont très conscients de ma valeur et de l’aide que je leur apporte dans le développement de la moto. Leur reconnaissance a toujours été très claire, et je l’apprécie beaucoup donc je suis content comme ça. On verra. »

Poursuivant au sujet des discussions qu’il a avec Honda, Marini a ajouté : « On en a eu beaucoup. J’ai dit il y a quelques courses qu’on discutait du renouvellement du contrat donc je dirais que tout est sous contrôle. Les deux parties veulent le meilleur et je suis assez content de ça. On verra au cours des prochains mois ou semaines. J’espère que ça se fera aussi vite que possible mais il n’y a pas de période [de transfert], comme en football. Ce serait un peu plus facile pour tout le monde mais je pense que ce serait impossible ! Donc pas de souci. »

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Interrogé sur l’affaire qui oppose Jorge Martín et Aprilia, alors que le constructeur a transmis par voie de presse un avertissement clair quant au respect qu’il attend des contrats en vigueur, Luca Marini a livré un point de vue général sur l’attitude à adopter : « À mon avis, ce qui est juste c’est d’essayer d’être correct, de discuter de la manière la plus transparente possible avec ceux qui sont vos employeurs et d’essayer de trouver la meilleure solution pour les deux parties, c’est tout. »

« Ce qui est important c’est que tout soit fait de façon transparente, correcte. Au final, on discute toujours entre adultes et on cherche toujours la meilleure solution pour les deux parties. Pas seulement pour ce qui est du pilote, mais aussi pour l’équipe. »

Un passage au Japon entre Le Mans et Silverstone

Luca Marini a aussi fait savoir qu’il s’est rendu au Japon entre les GP de France et de Grande-Bretagne, signe de son implication dans la préparation de la moto pour 2026. Et c’était également l’occasion de poursuivre les discussions.

« On est allé en soufflerie, on a fait quelques autres choses et on devait aussi travailler un peu sur l’ergonomie de la moto de l’année prochaine, essayer d’étudier certains détails qu’on n’avait, non pas laissés de côté mais pas eu le temps de mettre au point jusqu’à présent. L’idée était d’essayer de tout mettre au point pour le moment où arrivera la nouvelle moto pour la saison prochaine. »

« On a parlé de l’an prochain, de mon contrat, on a essayé de discuter d’une manière positive. On connaît la situation et on essaie d’avoir la meilleure conclusion pour tout le monde », a ajouté le pilote italien auprès du site officiel du MotoGP.

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