Alain Delon reste une figure aussi fascinante que mystérieuse,
même après sa disparition. Il est devenu une icône du cinéma
français autant pour son charisme et son talent. Mais aussi pour le
voile qu’il a toujours soigneusement entretenu autour de sa vie
privée. Le biographe Bernard Violet à lever une partie de ces zones
d’ombre dans l’ouvrage.
Dans Les Derniers Mystères Delon : tous ses secrets
révélés, réédition enrichie de son ouvrage Les Mystères
Delon publié en 2000, l’auteur promet de révéler ce que
l’acteur s’était toujours appliqué à taire. Le livre est sorti le
jeudi 14 novembre. Il révèle des pans de son histoire et notamment
la mort d’un de ses employés.
Peu avant sa mort, Stevan Markovic a été renvoyé par Alain
Delon
À l’époque, les soupçons s’étaient déjà tournés vers Alain
Delon. Cela en grande partie à cause d’une lettre envoyée par
Stevan Markovic à son frère. “Quoi qu’il advienne, et pour
tous les ennuis qui pourraient m’être causés, adressez-vous à Alain
Delon, à sa femme et à son associé, Marc Antony. Un Corse, vrai
gangster, demeurant 42, avenue des Gobelins” a-t-il écrit.
Ce courrier n’impliquait pas seulement l’acteur et ses liens
avec le mafieux corse. Il révélait aussi un détail capital : Delon
avait congédié Markovic après avoir découvert sa liaison avec
Nathalie Delon. Une relation que l’ex-femme de l’acteur a
d’ailleurs confirmée dans Ma
vie avec Delon, signé
Thierry Ardisson.
Les révélations chocs sur l’employé
d’Alain Delon
Dans le livre Les derniers mystères Delon, tous ses secrets
révélés paru aux éditions Robert Laffont, Bernard Violet
dévoile une histoire lors d’un concert : « Hallyday délivrait
des coups, balançait ses hanches et provoquait la tachycardie des
coeurs des femmes, il n’avait un fan inhabituel. À un moment donné,
Stevan est monté sur scène, a arraché la guitare à
Hallyday et a commencé à le
frapper« .
Il poursuit : « Puis, il a demandé au Presley français de
crier : ‘Vive le tsar Lazare ! Vive Milos Obilic !’ Et Hallyday l’a
crié dans le micro sans savoir ce qu’il disait, comme la plupart
des spectateurs ».