Elle ne pensait pas que ce désagrément avait une telle origine. À 61 ans, Fiona Charles ressent des symptômes étranges comme une odeur fantôme d’aliments brûlés. Elle souffre également des bouffées de chaleur et rapporte un rythme cardiaque accéléré. Cette enseignante à la retraite pense que ces signes traduisent la présence d’un mini-accident vasculaire cérébral. Mais, pour son médecin, il n’y a pas de motif d’inquiétude.
La patiente et sa famille réclament davantage d’examens et prennent rendez-vous pour une IRM du cerveau en octobre 2024 dans un centre privé. Les résultats révèlent la présence d’un glioblastome, un cancer agressif du cerveau. « Je n’oublierai jamais quand elle nous a appelés pour venir nous annoncer la nouvelle en personne. Nous nous sommes assis dans le salon et elle nous a dit qu’elle avait un cancer. Nous essayions tous de l’accepter, en pensant à ce à quoi l’avenir pourrait ressembler. Mais j’ai réalisé qu’il y avait des choses qu’elle ne verrait peut-être jamais. Les mariages, les petits-enfants, tous ces moments qu’on tient pour acquis », confie avec émotion le fils de la patiente cité par le Daily Mail.
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Au regard des symptômes et la gravité de la maladie, un médecin annonce un pronostic vital compris entre un an et dix-huit mois. En plus de la radiothérapie, elle réalise une cinquième série de chimiothérapie. Les lourds traitements s’accompagnent d’effets secondaires comme une importante fatigue, une perte de poids et une diminution de l’appétit.
Quels sont les symptômes du glioblastome ?
La société canadienne du cancer liste les manifestations possibles de ce cancer : un mal de tête, des crises d’épilepsie, des nausées, des changements de la personnalité, une difficulté à parler, des mouvements anormaux, une difficulté à marcher, une faiblesse d’un côté du corps, des troubles de la motricité fine, une difficulté à avaler et à manger, des troubles de la vue, des troubles de l’audition, des troubles de l’équilibre, de la somnolence, un engourdissement d’une partie du corps, etc.
En France, près de 3 481 cas de glioblastome ont été recensés en 2018 d’après les chiffres rapportés par Elsan, institut privé de radiothérapie de Metz. « La survie nette à cinq ans pour le glioblastome est estimée à seulement 7 %, et la survie médiane après diagnostic atteint environ 14 mois, malgré un traitement optimal », rapporte le site.