Publié le 28 mai 2025 à 05:00.
4 min. de lecture
Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.
Donald Trump n’avait pas pris ses fonctions depuis un mois que déjà ses intimidations produisaient leur effet. La responsable d’une université, dont nous tairons le nom, déclinait poliment notre demande de parler avec un professeur de droit sur l’éventualité d’une crise constitutionnelle aux Etats-Unis. Une telle crise se produit quand le pouvoir exécutif défie ouvertement des décisions de justice.
Depuis cette demande d’interview avortée, la défiance de Donald Trump à l’égard des tribunaux, qui bloquent de nombreuses initiatives du président en attendant que la Cour suprême ait le dernier mot, est devenue routinière. Elle s’exerce surtout s’agissant d’expulsions de personnes considérées sommairement comme indésirables sur le territoire américain. L’interprétation du droit par le gouvernement américain est devenue à ce point problématique que la semaine dernière, la ministre de l’Intérieur Kristi Noem a prétendu que le sacro-saint principe de l’Habeas Corpus, qui protège chaque individu contre une arrestation arbitraire, était en réalité «le droit constitutionnel du président» à expulser qui bon lui semble, laissant les élus du Congrès médusés.
L’histoire ne s’arrête pas là.
Restez informé(e) sans limites pendant toute l’année → votre abonnement digital mensuel dès CHF 29.- / mois.
Abonnez-vous en quelques clics et payez facilement avec Twint.
Vous avez déjà un compte ?
Se connecter