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A Saint-Just-Malmont, le dossier de la future gendarmerie avance lentement mais sûrement. Les travaux de démolition vont débuter pour construire la caserne alors que la brigade s’enrichit avec l’arrivée progressive de militaires.

L’enseigne est posée dans les locaux provisoires mais le public n’est pas encore accueilli dans le quartier du complexe sportif, dans un bâtiment de l’OPAC qui doit servir de gendarmerie provisoire en attendant la construction d’une caserne neuve.

La démolition commence

Cette caserne doit pousser à l’emplacement de l’ancienne usine Sodemetex, rachetée par la communauté de communes. Une partie est gardée et occupée par les services techniques de la commune de Saint-Just, le reste doit être démoli pour construire des locaux administratifs et des habitations. Les engins sont attendus ce mercredi pour 18 semaines de chantier, soit jusqu’à fin juillet.

Vente à l’euro symbolique

La communauté de communes s’occupe de démolir avec 80 % d’aides de l’Etat via le Fonds Friche. Elle vendra ensuite à l’euro symbolique le tènement pour permettre à l’OPAC de mener la construction de dix logements pour autant de gendarmes.

Trois gendarmes ont été nommés, ils sont pour l’heure installés à la brigade de Saint-Didier-en-Velay.

Une clause ajoutée

Les élus de Loire Semène ont tout de même inséré une clause : obligation de bâtir cette gendarmerie avant le 31 décembre 2028. Si cette condition n’est pas respectée, l’OPAC devra revendre le terrain à la communauté de communes, toujours à 1 € symbolique.

Pour l’heure, le feu vert de la gendarmerie n’est toujours pas donné : « Il ne reste pas beaucoup de marches à gravir. Le dossier est actuellement à Matignon », indique Frédéric Girodet, le président de la communauté de communes.