Joseph Minniti, que tout le monde appelle « Jo », a fait son entrée dans le paysage politique seynois il y a vingt-cinq ans, après avoir mis un terme à sa longue carrière de photographe de presse.
Navigateur passionné, il était à l’époque surtout connu pour avoir fondé en 1990 la Route du Jasmin, une course au large en Méditerranée qui reliait La Seyne à la Tunisie.
Premier mandat en 2001
Il obtient son premier mandat en 2001 aux côtés d’Arthur Paecht, qui avait ravi la mairie au communiste Maurice Paul. Dans cette équipe figure également, déjà, Nathalie Bicais (qui quittera l’équipe en cours de mandat).
La suite de son engagement, toujours à droite, est mouvementée. En 2008, Jo Minniti quitte le conseil municipal: il avait fait le choix de suivre Michèle Joyan, une autre ex-adjointe d’Arthur Paecht entrée en dissidence, dont la liste ne franchit pas le premier tour (victoire du socialiste Marc Vuillemot).
Mais il fera son retour aux élections de 2014. Au premier tour, il figure en 3e position sur la liste… de son adversaire du jour, Jean-Pierre Colin, qui s’alliera avec Philippe Vitel au second tour.
Durant le deuxième mandat de Marc Vuillemot, Jo Minniti siège dans l’opposition, aux côtés notamment de… Jean-Pierre Colin donc, mais aussi Nathalie Bicais. Les trois mêmes seront unis dans la « coalition » de 2020.
Maire pour dix mois
Après cinq ans de trahisons, déchirures et psychodrames au sein de l’équipe, Jo Minniti, au départ en 12e position sur cette liste, se retrouve aujourd’hui maire de La Seyne.
Pour à peine dix mois, puisqu’il avait annoncé, avant même l’élection, qu’il ne sera pas candidat aux municipales de mars 2026.
Dix mois durant lesquels il lui faudra tenir la barre d’un conseil municipal fracturé, où de nouvelles tempêtes ne sont pas à exclure. Avant de retrouver, à 83 ans, la quiétude du large de la navigation à la voile…