Avant, traiter quelqu’un « comme un chien », c’était à coup sûr le considérer sans égard ni pitié ; et chacun espérait échapper à « une vie de chien », tant celle-ci était synonyme d’une existence difficile, triste et misérable (de l’avis même du Petit Robert ). Oui, mais ça, c’était avant que Sarah Célia El Akbaa ne s’intéresse à la gent canine en général, aux caniches nains et toys en particulier.
On avait croisé cette trentenaire passionnée il y a un peu moins de trois ans chemin du Beulenwoerth, à la Robertsau, où elle venait d’ouvrir son salon de toilettage ; ce qui ne l’empêchait pas de continuer à parcourir le monde en cumulant les titres avec ses caniches (elle est également éleveuse). De ce côté-là, Sarah El Akbaa n’a pas changé. Entre deux championnats, elle a toutefois trouvé le temps de développer sa clientèle et d’étoffer son concept. Au point de vite se retrouver à l’étroit et de devoir recruter.
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Installé depuis janvier au 5, rue de la Papeterie, Pood’els y propose un service à la carte aux animaux et à leurs maîtres. La toiletteuse et son équipe de désormais quatre personnes les accueillent au sein de 125 m2 , au lieu de 38m2 auparavant. Alimentation, accessoires, sellerie, jouets, cosmétologie… La partie boutique est bien achalandée, tant, « surtout depuis le Covid », rien ne semble trop beau pour les fidèles compagnons ! Chiens, chats et NAC compris, ils sont désormais près de 1 500 dans les fichiers de Pood’els, « dont 200 arrivés depuis le déménagement ».
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Une station de lavage canine en libre-service
Côté service, et en plus du toilettage, ils profitent notamment d’un « dogwash », une innovante station de lavage canine en libre-service, qui permet de laver les chiens de toute taille, tout en épargnant sa salle de bains. Comme pour une voiture (ou presque), tout le matériel est à disposition : baignoire électrique, pulseur, serviettes… Pour le reste, on y vient avec ses brosses et accessoires. On peut ramener ses shampoings et après-shampoings, ou les acheter sur place en unidose. Compter 25 € de l’heure, sans les suppléments (toutes les modalités pratiques sont précisées sur le site). De quoi soulager d’un poids au retour d’une longue balade agrémentée d’un bain de boue. « Les clients apprécient beaucoup le service ! » assure Sarah El Akbaa. On les comprend.
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Autre nouveauté : de la balnéothérapie dans une baignoire dédiée. Eau chaude, petites bulles et jets ciblés pendant 20 minutes… De quoi décontracter les muscles, favoriser la circulation et soulager les articulations des cabots vieillissants. Pour retrouver souplesse et mobilité, se préparer à une compétition sportive ou accompagner une convalescence, version canine (comptez de 25 € pour un petit chien à 40 € pour les très grands modèles).
Formation à la coupe aux ciseaux, à l’épilation et aux « standards de races » pour les professionnels, très prochainement petites formations (brossage, nettoyage des oreilles et autres gestes simples du quotidien) pour les particuliers (autour de 90 € l’atelier de deux heures, goodies compris) sont également en projet.
Une garderie canine
Last but not least , Pood’els propose désormais aussi une « garderie canine », du mardi au vendredi de 7 h 30 à 19 h. Sur réservation 24 heures en amont, on peut y déposer son chien pour une heure, à la demi-journée ou à la journée (comptez de 15 à 30 €), pour éviter qu’il se morfonde seul à la maison ou s’assurer qu’il n’y fera pas de dégâts. La sociabilisation et la « balade en meute » sont incluses dans le service, et un brossage et une taille des griffes peuvent même être ajoutés en option. Sarah El Akbaa compte déjà « trois habitués réguliers » pour ce service prisé. Une « vie de chien »… Vraiment ?