Le suspect, qui a suivi la jeune fille née en 2013 pendant plusieurs semaines, est également poursuivi pour harcèlement moral. Il a été placé en détention provisoire.

Un vrai soulagement pour les parents. Un individu né en 1988 a été mis en examen et placé en détention provisoire ce samedi après avoir suivi durant des semaines une jeune fille scolarisée au collège Jean Rostand de Balma, près de Toulouse, a appris Le Figaro du parquet de Toulouse, confirmant une information de La Dépêche .

L’homme, présenté comme un marginal atteint de schizophrénie, est poursuivi pour «tentative d’arrestation, d’enlèvement, de séquestration ou de détention arbitraire de mineur de 15 ans». Il est également mis en examen des chefs de harcèlement moral d’un mineur, les faits s’étalant entre le 1er janvier et le 1er avril 2025, toujours à Balma. «L’individu est actuellement incarcéré provisoirement jusqu’à la tenue d’un prochain débat devant le Juge des libertés et de la détention», précise le parquet.

Agression physique

Le suspect aurait commencé à suivre la jeune fille, née en 2013, mi-janvier alors qu’elle rentrait à son domicile après les cours, par le même chemin qu’à l’accoutumée, rapporte La Dépêche du Midi. Quelques jours plus tard, elle a affirmé l’avoir vu tenter d’ouvrir la porte de sa maison, heureusement fermée. À la fin du mois de janvier, la mère de la collégienne est parvenue à photographier l’individu dans un bus grâce aux descriptions de sa fille. Cette dernière a confirmé que c’était bien l’homme qui la suivait dans les transports tout en écrivant dans un carnet.

Le 1er avril, le suspect a agressé la jeune fille physiquement en l’attrapant par le bras et en l’exhortant à le suivre, tout en la menaçant. Elle est parvenue à s’enfuir et à rejoindre son domicile. L’homme a été finalement arrêté jeudi 3 avril et placé en garde à vue. Le carnet mentionné par la collégienne a également été retrouvé. Il contenait l’emploi du temps précis de sa cible. Selon Le Parisien, le mis en cause a nié les faits et a demandé à bénéficier d’un report légal de quatre jours de cette audience pour préparer sa défense. Le trentenaire pourrait également subir un examen psychiatrique, qui a été requis par le parquet.

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