TÉMOIGNAGES – Les patients ne rencontrent pas toutes des problèmes de mobilité manifestes. Mais tous vivent avec nombre de symptômes que leur entourage peine à percevoir… voir à croire. Zoom sur ces troubles très handicapants.

« Même après une bonne nuit, la plupart du temps, je me lève le matin comme si j’avais déjà enquillé ma journée. » Pas facile pour Anne Cateloy, 44 ans, atteinte d’une sclérose en plaques (SEP) diagnostiquée en janvier 2022, de préparer les petits déjeuners de ses trois enfants, de partir au travail en forme, et de tenir toute la journée. « Le soir, parfois, je n’arrive juste plus à avancer, à monter à l’étage coucher mes enfants, à faire la vaisselle, à anticiper le lendemain… Mon cerveau et mes jambes ne suivent plus. » « L’épuisement  tombe d’un coup. Jusqu’à parfois me faire perdre la voix », abonde Alain Lagreze, 57 ans, dont le diagnostic a été posé en 2008 après onze ans d’errance médicale. « Quand je vais bien, je donne sans compter, et puis ça me rattrape. Je le sais, pourtant… », souris de son côté Christine Grouard, 55 ans, qui se sait malade depuis 1999.

Tous le disent, la fatigabilité les freine sans cesse. Invisible, elle est un symptôme reconnu de la SEP. Le plus fréquent…

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Le Figaro

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