A 82 ans, Michel Drucker est un animateur
emblématique de la télévision.
Après des décennies à
l’antenne, le présentateur de France Télévisions est toujours aux
commandes de Vivement Dimanche.

Le 2 avril dernier, il a également dévoilé une autobiographie
baptisée Avec le temps, dévoilée par aux éditions Albin
Michel. Interrogé par nos confrères de Télé 7 jours, le
présentateur est revenu sur une image qui lui colle à la peau,
celle de l’”animateur gentil” et du “cireur de
pompes”. Il explique alors avoir été “blessé”. « Cela me
fait de la peine. Ils font leur promo sur mon
canapé
et, une fois partis, disent du mal de
l’émission », confie le mari de Dany Saval. 

Michel Drucker n’hésite pas à pousser un gros coup de
gueule

Et il n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat : « Ce qui
m’énerve, ce sont les attachés de presse qui me disent que
l’artiste ne peut pas venir chez moi parce qu’il n’est pas à Paris,
alors que je l’ai vu, la veille, chez Léa Salamé
! »
, dit-il en faisant référence
à l’émission Quelle époque !.

Et selon ses dires, des personnalités ont tendance à oublier
tout le bien que
Michel Drucker
a pu lui faire au début de leur carrière :
« Certains oublient que j’ai lancé leur carrière, mais c’est le
jeu. J’ai un public de seniors, je ne suis plus un
jeune homme ». Celui qui a subi de lourds problèmes de santé,
aimerait alors voir un peu plus de bienveillance dans le regard des
artistes, lui qui voit sa carrière se terminer. 

L’animateur se confie sur son état de
santé

En toute transparence, Michel Drucker a dévoilé : “J’ai
depuis mes débuts cette obsession de durer. Aujourd’hui, je suis le
premier surpris d’être toujours là après soixante ans de carrière.
Professionnellement, j’ai fait en sorte de durer, en adoptant
une hygiène de vie assez stricte : je ne sors pas
le soir, je ne bois pas d’alcool ni ne fume, je mange équilibré,
fais de l’exercice physique tous les jours” a-t-il expliqué à
La Dépêche.

L’animateur se doit alors de
faire attention à sa santé.
“Je reste physiquement et
intellectuellement fatigué. Je me ménage donc
davantage
: je travaille plus de chez moi, je reste en
famille, je vois les spectacles en matinée, je fais du rameur et
plus de vélo sur les routes, car c’est plus risqué. Mais pour les
chirurgiens, je suis Terminator. (…) Sans cette discipline, je ne
serai sans doute plus là”.