Bâtonnets de poisson, bonbons, chips ou plats prêts à consommer… Les aliments ultra-transformés envahissent les rayons et nos placards. Longtemps cantonnés à leur côté pratique, ils sont aujourd’hui scrutés de près par les chercheurs en nutrition, neurosciences et chimie alimentaire. Le média allemand Die Zeit a interrogé quatre experts, issus de différentes disciplines, pour savoir quel produit ultra-transformé ils évitent absolument… et pourquoi.
« Les chips ne modifient pas ma conscience »
Pour Johannes Hebebrand, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université de Duisbourg-Essen, les chips illustrent bien les limites du concept d’addiction alimentaire. Oui, on peut en manger sans fin, notamment le soir devant la télévision. Oui, elles sollicitent le système de récompense du cerveau. Mais leur consommation n’induit pas d’altération de la conscience, ni de dépendance comparable à celle causée par l’alcool ou la nicotine. Selon le psychiatre, il faut rester prudent face à la notion d’addiction à une substance alimentaire : « Donnez-moi des chips, elles ne modifient pas ma conscience », explique-t-il. L’industrie agroalimentaire est certes habile à stimuler nos envies avec des combinaisons bien dosées de sucre, sel, matières grasses et additifs. Mais pour lui, c’est l’environnement alimentaire qui est problématique, plus que l’aliment en lui-même. Réglementer ces produits pour en limiter (…)
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