D’importants travaux de réfection de la chaussée sont réalisés par la DIR Est sur l’A33, entre Laxou et Brabois, dans le sens Nancy – Lunéville. Le chantier, chiffré à un demi-million d’euros, est financé par la Région Grand Est qui a repris la compétence de certains axes routiers.

Plusieurs ateliers sont mis en place sur la zone : réhabilitation de 800 mètres de caniveau en terre-plein central, dérasement des accotements, rabotage des anciennes sous-couches d’enrobé dégradé qui sont amiantés et qui demandent un dispositif particulier.

L’aire de repos Villers-Clairlieu dératisée

La circulation est coupée chaque nuit, du lundi soir au vendredi matin de 20 h 30 à 6 h 30. L’application de l’enrobé sur 6 kilomètres devrait débuter à partir de la deuxième semaine de juin.

La DIR Est a été contrainte de fermer l’aire de Villers – Clairlieu, afin d’effectuer une campagne de dératisation par mesure d’hygiène, avant l’installation de la base vie. L’aire a vu, durant un mois, la mise en place de 200 appâts.

Les déchets, notamment l’abandon en masse de pain chaque jour, attirent les nuisibles.

Par ailleurs, une base de vie est installée pour le chantier de rabotage de l’amiante qui demande une procédure très particulière pour le personnel sur place : ce sont seulement entre 200 et 300 mètres qui sont effectués chaque nuit, pour environ 500 tonnes de rabotage, en raison des contraintes, d’évacuation pour les déchets, et pour les agents qui sont équipés de tenues étanches avec une durée limitée.

Déboisement du bord de l’A33

En mars dernier, la DIR Est avait engagé d’importants travaux de déboisement des arbres en bordures de l’A33, entre Laxou et Ludres, afin de couper toutes les essences malades et repartir sur une végétation saine. À chaque coup de vent, des végétaux tombaient sur la chaussée, ce qui paralysait le trafic et devenait dangereux pour les automobilistes.

L’ensemble du bois stocké sur l’aire de repos de Villers – Clairlieu et sur la bretelle de Ludres a été broyé en plaquettes et servira à alimenter des chaufferies du secteur.

Le montant total de ces travaux s‘élève à 150 000 €.