Par
Gil Martin
Publié le
1 juin 2025 à 16h29
Depuis la Ferrari Modena de 2002, chaque berlinette à moteur arrière de la marque au cheval cabré a droit, à un moment, à sa (magnifique) variante ultra-sportive. Après ses grandes sœurs Modena Challenge Stradale, 430 Scuderia, 458 Speciale et autre 488 Pista, voici venu le temps et le règne de la 296 Speciale, un modèle hors-norme qui profite d’un incroyable transferts de technologies entre la F1 et la route.
880 ch et 25 km d’autonomie
Une certitude : la 296 Speciale est née pour offrir à ceux qui auront la chance de se glisser derrière son volant des sensations et des performances se rapprochant le plus possible de celles d’une voiture de course. L’engin, d’un poids de « seulement » 1 410 kilos sur la balance, fait bien la preuve de son ADN Ferrari avec une puissance avouée de 880 ch délivrés par un puissant moteur V6 2,9 litres biturbo. Une puissance titanesque agrémenté par les 180 chevaux que fournit le moteur électrique pour une autonomie tout électrique annoncée à 25 km…
Une puissance de 700 ch pour le V6 2,9 litres biturbo et les 180 ch du moteur électrique (©Ferrari)Inspirée de la compétition automobile
La berlinette rouge, pour faire parler sa force, s’est dotée d’une ligne et d’une structure qui fait la part belle au carbone et dont l’aérodynamique s’inspire clairement de la compétition avec des boucliers et des soubassement redessinés, un dessin très précis sur ailes arrière et sur l’aileron arrière rétractable, sans oublier le diffuseur arrière redimensionné et les énormes prises d’air à l’avant. Ce dessin a permis aux ingénieurs de booster la déportance qui augmente de 20 % et s’affirme à 435 kilos à 250 km/h. La 296 Speciale adhère véritablement à la route, condition nécessaire pour exploiter sa fabuleuse cavalerie.
Le petit + : l’aileron principal se déploie en une demi-seconde jusqu’à une hauteur de 7 cm
Vidéos : en ce moment sur Actu
Cliquez ici pour visualiser le contenu
« A noter tout de même, outre le combiné d’instrumentation parfaitement disposé pour le pilote, le retour des commandes physiques sur le volant »
La Ferrari devient ainsi la plus puissante des modèles à propulsion de l’histoire de la marque, et l’une des plus nerveuses. Grâce à l’héritage de la F1, la boîte double embrayage 8 rapports est capable d’utilise le couple supplémentaire du moteur électrique pour raccourcir les passages de vitesses ! Pour que le conducteur ne perde rien, la 296 s’offre de nouveaux conduits chargés de drainer directement le son du V6 vers l’habitacle. Cette Ferrari en met plein les yeux et plein les oreilles.
La 296 s’offre de nouveaux conduits chargés de drainer directement le son du V6 vers l’habitacle (©Ferrari)Alu, carbon et alcantara
À l’intérieur, le constructeur italien a opté pour un aménagement épuré, et l’univers de la 296 Speciale est joliment dominé par le carbone, la fibre tressée d’aluminium et l’Alcantara. On apprécie les blocs de portes en carbone monoblocs. A noter tout de même, outre le combiné d’instrumentation parfaitement disposé pour le pilote, le retour des commandes physiques sur le volant.
Une Ferrari rouge… ou verte !
Et comme si toutes ces attentions ne suffisaient pas, la supercar est aussi disponible pour la première fois dans une nouvelle couleur, le Verde Nürburgring créé spécifiquement pour accompagner la carrière de la berlinette. Enfin (et après on arrête, promis), sachez que la 296 Speciale est aussi proposé en déclinaison roadster, baptisée Speciale A.
la supercar est aussi disponible pour la première fois dans une nouvelle couleur, le Verde Nürburgring créé spécifiquement pour elle (©Ferrari)Ferrari 296 Speciale : les performances
Moteur : V6 2,9 litres biturbo
Moteur électrique de 180 ch
Puissance cumulée : 880 ch
Vitesse max : plus de 330 km/h
De 0 à 100 km/h en 2,8 s
Le 0–200 km/h en 7 s
Batterie de 7,45 kWh pour 25 km d’autonomie
Coffre : 169 L
Tarifs : la 296 Speciale et la 296 Speciale A sont à 407 000 et 462 000 euros
.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.