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Si les tendances doivent encore être affinées au fil de l’été, un été relativement plus chaud que les normales de saison est anticipé par Météo-France pour la période juin-août.
MÉTÉO – L’été sera beau, l’été sera chaud ? Normalement oui, selon Météo-France. Le service météorologique français a dévoilé comme à son habitude un bulletin des grandes tendances météo pour les mois à venir. Et à l’approche de la saison estivale 2025, difficile de passer à côté des prévisions anticipées par Météo-France pour les mois de juin, juillet et août.
Sur l’ensemble du trimestre, le prévisionniste s’attend surtout à des températures alignées avec « la tendance du changement climatique sur l’Europe ». En d’autres termes, il risque de faire chaud, voire très chaud cet été.
Ainsi, « le scénario plus chaud que les normales de saison est le plus probable pour la France », est-il indiqué, avec 50 % de chance de se produire, contre 30 % pour un scénario conforme aux normales de saison et 20 % pour un scénario plus froid.
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Le scénario d’un été plus chaud est d’ailleurs accentué « sur le bassin Méditerranéen et la région des Balkans », même si des « épisodes ponctuels plus frais ne sont pas exclus » par Météo-France. Selon les probabilités dévoilées, la Corse voit le risque d’un été plus chaud que la normale s’élever à 60 % ces trois prochains mois.
« Aucun scénario privilégié » pour la pluie
Et qu’en est-il du côté des précipitations ? Pour Météo-France, le flou persiste largement sur cette donnée à la fois pour la France mais aussi pour « une très large partie de l’Europe », évoquant à ce titre « une prévisibilité très limitée pour ce trimestre ». La prudence est donc de mise du côté de l’établissement public, qui évoque 33 % de chance pour chaque scénario. À savoir un été météorologique plus sec que les normales de saison, un été conforme aux normales de saison ou un été plus humique que les normales de saison.
Comme le rappelle Météo-France lors de la publication de ces bulletins, « ces tendances moyennes à trois mois, mises à jour mensuellement, ne sont pas des prévisions et ne préjugent pas de canicules ou de records » à venir. Ce bulletin ne permet donc pas de prévoir le détail des conditions météorologiques des prochains mois jour par jour ou même semaine par semaine, mais s’efforce seulement de « déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre ».