Dans le cadre de la troisième édition de Collector, Bordeaux accueille au Jardin botanique Les Femmes au Perroquet, un bas-relief en bronze signé Fernand Léger. Le thème, historiquement associé à une représentation érotisée et passive de la femme, est ici réinterprété pour célébrer la puissance féminine et l’harmonie avec la nature. Une œuvre résolument avant-gardiste, presque « woke » avant l’heure.

Analyse, Édition abonnés

Walid Salem

Publié le 2 juin 2025  ·  

Imprimé le 2 juin 2025 à 06h30  ·  

5 minutes

Vendredi 23 mai, la troisième édition de l’exposition Collector a été inaugurée au Jardin botanique où une quinzaine d’œuvres d’art sont visibles jusqu’au 21 septembre 2025. Parmi elles, Les Femmes au Perroquet de Fernand Léger (1881-1955), une œuvre maîtresse du peintre français considéré comme l’une des plus grandes figures internationales de l’art moderne.

Il s’agit d’un bas-relief en bronze creux moulé de dimensions imposantes (370 x 525 cm), un des nombreux exemplaires – et des nombreuses déclinaisons – qui ont été réalisés dans les années 50. Il est prêté par la collectionneuse Dominique Haim à la ville pour trois ans.

Exotisme et érotisme

Le thème de « La Femme au perroquet » traverse l’histoire de l’art depuis la Renaissance, voire l’Antiquité, et a été investi par des artistes de traditions très différentes. Il fait partie des sujets recherchés qui interprètent le regard masculin porté sur la femme.

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