Par

Théo Zuili

Publié le

2 juin 2025 à 13h20

C’est reparti : le chantier de la salle Rameau, emblème culturel de la Presqu’île et pensée comme une « Olympia à la lyonnaise », a enfin repris fin mai 2025. Des travaux très attendus s’entament dans le bâtiment du 1er arrondissement de Lyon, fermé depuis 2016. Une profonde transformation portée par la Compagnie de Phalsbourg : ce qu’il faut savoir.

Une renaissance ambitieuse

Inaugurée en 1908, la salle Rameau a longtemps accueilli concerts et spectacles. Mais en 2016, les problèmes d’accessibilité et d’acoustique ont eu raison de son activité. Depuis, le magnifique bâtiment art nouveau était resté à l’abandon.

Lauréate de l’appel à projets lancé par la Ville de Lyon en 2017, la Compagnie de Phalsbourg (connue dans la région pour The Village) est officiellement titulaire d’un bail emphytéotique depuis 2022. Elle porte aujourd’hui une réhabilitation complète du site, avec le concours des architectes Perrot & Richard (ACMH).

Parmi les nouveautés : une salle de spectacle entièrement modernisée, la création d’un dôme de verre imaginé dès 1907 mais jamais construit (avec bar et vue panoramique), et un espace dédié à la culture et à la convivialité.

Un chantier très attendu

Le projet a connu retards, silences et remaniements depuis plusieurs années, entre crise sanitaire, hausse des coûts de construction, changement de majorité municipale et réorientation du rez-de-chaussée vers un « tiers-lieu culturel ».

La salle Rameau a semblé un temps condamnée à l’oubli, mais cette fois, le calendrier est lancé après « l’aboutissement d’un long travail préparatoire » et « l’obtention des autorisations de voirie nécessaires », selon le promoteur.

Le chantier de curage et de préparation va se poursuivre jusqu’à l’automne 2025. L’objectif affiché est de rouvrir « fin 2026 » pour proposer une salle modulable de 430 à 900 places pouvant accueillir plus de 130 événements par an entre concerts, spectacle vivant, conférences, débats et privatisations.

« Ce projet illustre notre engagement commun à faire revivre un lieu chargé d’histoire, en l’inscrivant pleinement dans les enjeux d’une ville qui se réinvente », affirme Philippe Journo, président de la Compagnie de Phalsbourg, sans toutefois préciser le montant investi pour cette importante rénovation.

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