Il affirme avoir perdu le contrôle de la voiture, alors qu’il roulait sur les rails du tramway, sur une des principales artères de la ville, et a pris la fuite, craignant de se « faire lyncher » par la foule. Le conducteur de la voiture qui a fauché quatre personnes, samedi soir à Grenoble (Isère) lors des célébrations de la victoire du PSG en Ligue des champions, sera jugé d’ici deux mois pour « blessures involontaires », a indiqué le parquet de la ville, ce lundi, à l’AFP.
Une femme de 46 ans, deux de ses fils – des jumeaux de 17 ans – et sa nièce de 18 ans ont été blessés. Grièvement blessé au niveau du thorax, le pronostic vital d’un des jumeaux reste engagé, a indiqué à l’AFP le procureur Étienne Manteaux.
Le conducteur s’est présenté de lui-même à la police
Le responsable de la collision, un jeune conducteur de 19 ans sans antécédent judiciaire, s’était présenté de lui-même à la police après avoir initialement abandonné son véhicule, et avait été placé en garde à vue.
Il doit être présenté au parquet dans l’après-midi dans le cadre d’une comparution à délai différé en vue d’un jugement d’ici deux mois pour « blessures involontaires » et « défaut de maîtrise », a indiqué le procureur, précisant qu’il allait demander qu’il soit placé en attendant sous contrôle judiciaire et interdit de conduite.
L’accident est survenu samedi peu avant minuit, alors que le jeune homme roulait sur les rails du tramway, sur une des principales artères de Grenoble.
La crainte de se « faire lyncher » par la foule
Lors de son audition, il a déclaré avoir « eu peur » après avoir été visé par des tirs de mortiers de la part des fêtards qui avaient envahi l’avenue, et avoir perdu le contrôle de la voiture. Il a justifié sa fuite initiale par la crainte de se « faire lyncher » par la foule.
L’enlèvement d’Éric Peugeot, 4 ans, contre 1 million d’euros (2/2)
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Le procureur adjoint François Touret-de-Coucy avait indiqué dimanche que les policiers, les sapeurs-pompiers et le SAMU intervenus sur l’accident avaient fait l’objet de « nombreux jets de projectiles ».
Pour sécuriser les secours, les policiers avaient dû recourir à des grenades et tirs de LBD, ainsi qu’à des chiens – muselés et démuselés. Aucun fonctionnaire n’a été blessé.