Le ministère public a indiqué qu’un homme de 22 ans né en Seine-Saint-Denis a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour violence sur policier sans incapacité, un autre âgé de 20 ans né à Paris a lui été condamné pour la même infraction mais aussi pour détention de produit incendiaire à 3 mois de prison avec sursis, tandis qu’un troisième homme, âgé de 21 ans et né dans les Hauts-de-Seine, poursuivi pour violence sur un gendarme sans incapacité, a écopé de 2 mois de prison avec sursis.

Tous les trois devront en outre payer 500 euros d’amende chacun, a-t-on encore indiqué. Une quatrième comparution immédiate a eu lieu, sans que son résultat ne soit connu dans l’immédiat.

Selon le parquet, trois autres majeurs ont comparu en procédure de reconnaissance préalable de culpabilité tandis que cinq autres doivent être jugés lors d’une audience ultérieure.

Près de 300 gardes à vue menées

Le ministère public a, en outre, annoncé que 62 personnes seraient présentées mardi à un magistrat à l’issue de leur garde à vue, « selon des orientations à préciser », qui pourraient donner lieu également à un certain nombre de comparutions immédiates.

« Une ouverture d’information judiciaire est envisagée pour les faits de vol par effraction en réunion commis au préjudice des magasins Footlocker et Marionnaud », a par ailleurs précisé le parquet.

S’agissant de mineurs, au moins 14 connaîtront des poursuites pénales à Paris, mais des dizaines de cas sont traités par d’autres juridictions.

Sur les près de 300 gardes à vue menées à la suite de ces célébrations, 91 majeurs ont vu leur procédure classée, 23 devront verser une contribution citoyenne, principalement pour de la détention d’engins pyrotechniques, 27 se verront notifier une ordonnance pénale pour des faits notamment d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, de rébellion et de port d’arme de catégorie D et 7 gardes à vue ont été levées dans le cadre d’enquêtes qui se poursuivent.