Publié le
3 juin 2025 à 13h12
Après une année de pause, le public était nombreux à retrouver l’ambiance chaleureuse et familiale de cet événement de Vertou. Jeux en plein air, transats pour se poser à l’ombre, foodtrucks de qualité, musique live : tous les ingrédients étaient réunis pour passer un bon moment. La scène principale a accueilli une programmation variée avec plusieurs artistes locaux, les samedi 31 mai et dimanche 1er juin.
La jeune Noée a ouvert le festival avec un set intimiste.
Je suis là parce que ma mère travaille ici
Une phrase en plein milieu du set en riant, créant une connexion immédiate avec le public. Sa voix douce et ses textes sensibles ont séduit les curieux venus la découvrir.
L’ambiance est montée d’un cran avec Archimède, dont les textes engagés et le rock entraînant ont électrisé l’assistance.
Cœur sur vous, Vertou !
Le chanteur, visiblement ravi d’être là.
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Le groupe Elephanz a livré un concert pop élégant ©Productions Sibellas
Très attendu, Elephanz a ensuite livré un concert entre pop élégante et refrains planants. Mais c’est finalement Le Bal des Variétistes, en fin de soirée, qui a déclenché une véritable vague d’enthousiasme. Avec leurs reprises dynamiques et festives, ils ont littéralement fait danser Vertou. Épaules qui bougent, refrains repris à tue-tête, ambiance intergénérationnelle… le public a répondu présent jusqu’à la fin de l’évènement.
Le festival s’est poursuivi dimanche avec concerts, spectacles et animations adaptés à toute la famille, offrant un moment de détente et de convivialité pour petits et grands. Le groupe UK On The Rocks a clôturé l’événement en beauté, offrant un moment musical apprécié du public. Comme l’a souligné une spectatrice :
C’était un super moment passé avec le groupe UK On The Rocks !
Noée a ouvert le festival tout en douceur ©Productions Sibellas
En résumé, Charivari a su renouer avec son public en mêlant convivialité, découvertes musicales et esprit de fête. Quelques ajustements seront sans doute nécessaires pour les prochaines éditions, mais le cœur du festival, lui, bat toujours aussi fort. Et les retours enthousiastes des Vertaviens n’ont pas manqué :
C’était super, je me suis régalée ! », ou encore « Un site superbe, une bonne ambiance, le choix de différents plats ou boissons, dans une ambiance sereine, quelle chance !
Malgré le foot et le Pont de l’Ascension
Près de 25 000 personnes sur le week-end, avec une fréquentation du dimanche de 11 000 personnes ont été quantifiées par les compteurs de la mairie.
On est très satisfait. La différence c’est que le public était là et en nombre dès le premier concert et est resté jusqu’au dernier : que ce soit le samedi pour Le bal des varietistes et le dimanche, pour Uk On The Rocks.
Les organisateurs
Confirmation auprès de Marie Sliwinski, adjointe à la culture :
C’est une édition exceptionnelle avec une fréquentation inédite le dimanche, digne d’un samedi soir.
L’élue se satisfaisait d’avoir changé le format de la programmation « et ne pas tout concentrer sur une seule tête d’affiche » :
Cela a permis que les gens sont arrivés en très grand nombre dès l’ouverture samedi et sont restés jusqu’à la fin du dernier concert à minuit. Nous sommes ravis car les gens sont venus très tôt, dès l’ouverture, puis sont partis très tard et ce, malgré le pont de l’Ascension et le match de samedi soir.
« Coeur sur vous Vertou » ©Productions SibellasQuelques bémols
Toutefois, avec autant de monde, difficile d’échapper au critique. Dès le début de l’évènement samedi un couac a agacé des familles. Les portes du festival n’ayant ouvert qu’à 17h, soit seulement un quart d’heure avant le lancement des spectacles d’enfants, la longue d’attente a privé certaines d’entre elles de la représentation de leurs enfants ou ne sont arrivées qu’à temps pour la dernière chorégraphie.
Je n’ai pas vu ma fille danser, elle était inconsolable, elle était tellement fière de montrer à toute la famille sa chorégraphie sur scène…
Cynthia, maman de l’une des petites danseuses.
Côté buvette aussi, la foule a parfois mis la patience à rude épreuve. Jusqu’à une heure d’attente pour un verre d’eau, facturé 1,50 €, sans compter la consigne du verre.
On pensait qu’il y aurait des fontaines à eau ou qu’on pourrait se faire servir gratuitement, surtout qu’il fait très chaud cet après-midi
Pascal, habitué du festival.
Malgré ces accrocs logistiques, Charivari a su faire vibrer le parc. Toutefois, la question d’une nouvelle édition reste posée : l’an prochain est une année d’élections municipales. Le festival pourrait bien réappuyer sur pause.
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