Parfois, ça n’est pas qu’une petite douleur. Un homme de 51 ans est mort le 28 février 2025, dix jours après avoir fait une crise d’épilepsie à son domicile de Southampton (Royaume-Uni), rapporte le Daily Mail. La fatigue, les maux de tête et les vertiges dont il souffrait depuis un an, et qu’il considérait n’être que des signes du vieillissement, se sont révélés être les premiers signes d’un gliome de haut grade, l’un des types de tumeurs cérébrales les plus mortels.

Un homme « invincible »

« En l’espace de dix jours inimaginables, nous sommes passés de la conviction qu’il avait eu une crise d’épilepsie à lui tenir la main alors qu’il nous quittait », a exprimé sa femme. Rien ne pouvait laisser penser, au départ, que ce père de deux enfants était exposé à un tel danger. L’homme, professeur d’éducation physique, était fort, actif et en excellente santé. « Nous plaisantions toujours en disant qu’il était invincible », a ajouté sa femme. Même ses médecins, face aux symptômes qu’il avait ressentis durant l’année précédente, ne s’étaient contentés que de lui prescrire des anti-douleurs et de lui suggérer de changer de lunettes.

La première véritable alerte a ainsi été cette crise épileptique massive et soudaine. L’homme s’est figé alors qu’il venait de se réveiller, avant de s’effondrer et de trembler violemment. Pris en charge par une ambulance, il a conservé après la crise une douleur au bras gauche. Le quinquagénaire a alors été transporté à l’hôpital, où on lui a diagnostiqué une tumeur au cerveau.

Emporté en dix jours

Le diagnostic s’est précisé quatre jours plus tard. Il s’agissait d’une tumeur cérébrale de type gliome de haut grade. Ces tumeurs à croissance rapide sont rares et souvent mortelles. La forme la plus agressive, le glioblastome, peut se développer en quelques jours. Il touche entre trois et cinq personnes sur 100.000 chaque année et présente un taux de survie à cinq ans inférieur à 5 %.

L’homme a, quant à lui, été emporté en seulement dix jours. Fortement impacté physiquement, mais aussi mentalement par ce diagnostic, il a fait une hémorragie cérébrale le 25 février, le rendant incapable d’utiliser le côté droit de son corps. Son état a ensuite continué à se détériorer, avec des vomissements puis une incapacité à parler. Il a cependant continué à communiquer avec sa famille jusqu’à la fin. Après une dernière hémorragie cérébrale, il s’est éteint entouré de sa femme et de ses deux enfants de 16 et 19 ans.