Clémentine Autain, qui multiplie les déplacements un peu partout en France, est en Loire-Atlantique depuis ce mardi 3 juin. Elle le quitte en emportant une image forte, « l’incroyable faillite de l’État » dans le dossier General Electric, à Saint-Nazaire, qui vient d’annoncer un plan social et la suppression de 174 salariés. « L’État a été incapable de réagir, tout simplement parce qu’il n’y a plus d’esprit public au sommet de l’État. » Celle qui dit entendre, sur le terrain, « la colère, parfois aussi de la résignation, plus dangereuse encore car elle provoque de la défiance envers les institutions », s’efforce « de raviver le commun », dénonçant ce « tout-marché qui est une catastrophe ».
« Galvaniser le peuple de gauche »
Clémentine Autain, qui a des attaches affectives dans la région (son oncle était l’ancien maire, entre 1971 et 1993, de Bouguenais, François Autain) a profité de ce déplacement en Loire-Atlantique pour rencontrer la maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, « une femme de convictions et de diplomatie, qui fait du bien à la politique, à Nantes et au-delà ». Une rencontre en présence de militants et sympathisants de l’Après (Association pour une république écologique et sociale), le mouvement politique qu’elle a créé, avec des affranchis du mélenchonisme.
Il a été question du congrès du PS, déterminant dans le « rassemblement de la gauche » que la députée appelle de ses vœux. Militants et élus ont évoqué également les prochaines municipales, ainsi que l’élection présidentielle de 2027. Clémentine Autain l’a dit, elle est candidate, prête à « galvaniser le peuple de gauche », si les conditions sont réunies, « à savoir, un socle commun et une méthode de départage des candidats ».