Une distribution Linux pensée pour les joueurs
Bien souvent principale barrière quand il est question de quitter Windows, la pratique du jeu vidéo sur Linux est rarement simple (quand elle est possible). La démocratisation de systèmes comme SteamOS ou Proton a amélioré les choses aux fils des années, mais cet élément reste un important frein à l’adoption de Linux par les joueurs.
C’est là qu’intervient GLF OS, une distribution Linux propulsée par une équipe sous l’impulsion de l’utilisateur Vinceff. Basée sur NixOS avec un environnement GNOME par défaut (changer vers KDE est possible), cette version bêta est annoncée comme “entièrement fonctionnelle”. Le site officiel indique également la présence de “plusieurs outils développés en interne afin notamment de faciliter la configuration des disques durs ou de changer d’expérience GLF OS en quelques clics.”
Une solution aux multiples avantages
Se voulant accessible, GLF OS est compatible avec tout PC x86_64 et embarque un ensemble d’outils préinstallés et configurés pour jouer sous Linux en utilisant sans contraintes sa ludothèque (Steam, EA, Epic, GOG…) : Steam, Lutris, Heroic Games Launcher et Mangohud. La gestion des périphériques n’est pas oubliée, y compris les volants (Thrustmaster, Fanatec, Logitech) ou encore les manettes (Xbox, Switch, PlayStation, 8bitdo).
Deux branches de GLF OS sont proposées : Stabilité et sécurité pour une expérience stable et aboutie, et Fraicheur et innovation pour les joueurs à la recherche des dernières technologies et des meilleures performances. Le tout est disponible en téléchargement sur le site officiel. Pour pouvoir faire tourner GLF OS, il faudra disposer au minimum d’un PC doté de 8 Go de RAM, de 60 Go d’espace de stockage et d’un GPU d’un niveau au moins supérieur à celui d’une Nvidia RTX 2000.